Trois femmes en Iran condamnées à de lourdes peines de prison

Trois femmes en Iran condamnées à de lourdes peines de prison

Trois femmes en Iran condamnées à de lourdes peines de prison

CNRI Femmes – La 26e branche du tribunal révolutionnaire de Téhéran a prononcé des peines de prison à l’encontre de trois femmes en Iran, Somayyeh Kargar, Bahareh Soleimani et Nazanin Mohammad-Nejad.

Somayyeh Kargar et Bahareh Soleimani ont été condamnées à 6 ans et 8 mois de prison chacune pour “participation à la direction d’un groupe illégal” et “propagande contre l’État”.

Nazanin Mohammad-Nejad a été condamnée à 3 ans et 4 mois de prison pour “complicité dans la gestion d’un groupe illégal” et “propagande contre l’État”.

Somayyeh Kargar est une Kurde d’Ilam. Elle est diplômée en philosophie de l’université de Tabriz. Des agents des services de renseignement l’ont arrêtée le 18 octobre 2020, à son domicile à Téhéran. Ils l’ont interrogée dans le terrible quartier 2A de la prison d’Evine pendant quatre mois, puis l’ont envoyée à la prison de Qarchak à la mi-février. 

Mme Kargar souffre d’un problème de vue. Pendant sa détention, les autorités pénitentiaires l’ont privée de l’accès à ses médicaments. Elle avait besoin de l’aide d’autres personnes pour effectuer ses tâches quotidiennes. Elle a été temporairement libérée sous une lourde caution le 28 avril 2021.

Les forces du ministère des Renseignements ont arrêté Bahareh Soleimani le 16 octobre 2020 et l’ont placée à l’isolement dans le quartier 2A des services de renseignement des pasdarans, à la prison d’Evine.

Bahareh Soleimani, 43 ans, est infirmière. Elle a souffert de complications pulmonaires dues à l’infection par le COVID-19, car elle s’occupait de patients depuis le début de l’épidémie de COVID-19. Elle a cependant été privée de traitement médical et des médicaments dont elle avait besoin. Elle a été temporairement libérée sous caution le 24 février 2021.

Nazanin Mohammad-Nejad, 32 ans, était étudiante en langue russe à l’université Allameh Tabataba’i de Téhéran. Des agents des services de renseignement l’ont arrêtée à son domicile à Téhéran le 8 décembre 2020. Elle a été placée à l’isolement dans le quartier 209 de la prison d’Evine. Elle a été privée de l’accès à un avocat et des appels et visites de sa famille.

Nazanin Mohammad Nejad a été libérée le 2 février 2021 dans l’attente de son jugement.

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