Farzaneh Ansarifar cherche à obtenir justice pour son frère, bien qu’elle soit poursuivie

Farzaneh Ansarifar cherche à obtenir justice pour son frère, bien qu'elle soit poursuivie

CNRI Femmes – Farzaneh Ansarifar fait face à une affaire montée de toutes pièces et à des accusations forgées examinées par la première branche du Tribunal révolutionnaire de Mahshahr.

Le frère de Mme Ansarifar, Farzad, a été tué lors du soulèvement de novembre 2019.

Les forces de sécurité de Behbahan ont arrêté Farzaneh Ansarifar lors d’une manifestation pacifique le 16 juillet 2020. Elle a passé neuf jours en détention à la prison Sepidar d’Ahwaz. Les autorités judiciaires ont maintenu son dossier ouvert pour l’intimider et lui faire peur.

Sur l’affaire montée de toutes pièces, Mme Ansarifar a posté sur son compte : « Les autorités ne nous ont pas envoyé de convocation écrite et le tribunal ne s’est pas réuni. Nous n’avions commis aucun délit. Ils m’ont arrêtée dans un endroit éloigné du lieu de la manifestation. Chaque mois, ils me convoquent ou m’envoient une convocation. Maintenant, ils ont mis en œuvre la menace qu’ils ont faite il y a quelques jours. Ils ont envoyé mon dossier au tribunal révolutionnaire de Mahshahr pour statuer sur un délit que je n’ai pas commis. C’est ça la justice ? »

Dans une autre partie, elle écrit : « Ils ont tué mon frère, mis le feu à ma maison et à ma voiture, et m’ont emprisonnée pendant neuf jours à la prison Sepidar d’Ahwaz pour un délit je n’avais pas commis. »

Farzaneh Ansarifar est accusée d’ « insulte au guide (suprême) », de « propagande contre l’État », d’ « provocation de l’opinion publique » et d’ « entretien avec des médias étrangers ».

A propos de la mort de son frère, Mme Ansarifar avait précédemment déclaré : « Farzad a reçu une balle dans le dos le 16 novembre 2019. Il avait l’habitude de travailler tout le temps. C’était un travailleur et il voulait aider notre père, qui a été mutilé pendant la guerre… Tant que je vivrai, je demanderai justice pour le meurtre injuste de mon frère. Pour quel crime l’avez-vous tué ? »

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