Trois femmes pendues en Iran, ce qui porte le nombre total à 121 depuis 2013.

Trois femmes pendues

CNRI Femmes – Trois femmes pendues en Iran, ce qui porte le nombre total à 121 depuis 2013.

Trois femmes ont été pendues à la prison de Gohardacht, ce qui porte à 121 le nombre de femmes exécutées en Iran depuis 2013, soit une moyenne de 15 femmes exécutées chaque année.

Selon des informations en provenance d’Iran, sept prisonniers, dont trois femmes, ont été pendus à la prison de Gohardacht le mercredi 8 septembre 2021.

La prison de Gohardacht, également connue sous le nom de prison de Rajaï-Chahr, se trouve à Karadj, à 20 kilomètres à l’ouest de Téhéran.

On ignore pourquoi ces trois femmes ont été exécutées et de quelle prison elles avaient été transférées à Gohardacht pour y être exécutées. Elles ont très probablement été condamnées pour homicide.

Selon le rapport iranien, les trois femmes ont été pendues quelques heures après les quatre hommes, dont l’un a été identifié comme étant Abdoul Rahim Khani, condamné pour trafic de drogue.

Aucune source officielle en Iran n’a encore annoncé ces exécutions.

Quelque 230 exécutions ont eu lieu en Iran depuis janvier 2021.

L’Iran détient le record mondial d’exécution par habitant. Il est également le principal bourreau de femmes au monde. Les exécutions sont manifestement injustifiées.

Le nombre réel d’exécutions, en particulier de femmes, est beaucoup plus élevé. Le régime clérical procède à la plupart des exécutions en secret et à l’abri du regard du public. Aucun témoin n’est présent au moment de l’exécution, à l’exception de ceux qui la pratiquent.

Le régime iranien utilise ouvertement la peine de mort comme une forme de punition. Dans de nombreux cas et de manière discriminatoire, ce châtiment est appliqué aux minorités religieuses et ethniques, aux dissidents politiques et aux femmes.

Selon Amnesty International, plus des deux tiers des pays du monde ont aboli ou supprimé la peine de mort. Cependant, en Iran, la machine à tuer s’accélère sous la direction d’Ebrahim Raïssi, bourreau du massacre de 1988, et de Gholam Hossein Mohseni-Eje’i, un autre juge notoirement impliqué dans ce génocide.

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