Faranguis Mazloum sous pressions pour purger sa peine de prison malgré sa maladie

Faranguis Mazloum sous pressions pour purger sa peine de prison malgré sa maladie

Faranguis Mazloum sous pressions pour purger sa peine de prison malgré sa maladie

CNRI Femmes – Sous la pression du ministère du Renseignement, Faranguis Mazloum s’est rendue à la prison d’Evine le 1er février 2022 pour y purger sa peine. Cependant, les autorités pénitentiaires ont refusé de l’accepter en raison de la gravité de son état de santé.

En conséquence, la mise en œuvre de la caution a été reportée d’un mois afin que les médecins puissent réexaminer Mme Mazloum et confirmer qu’elle n’est pas en mesure de supporter les conditions de détention.

Faranguis Mazloum a de graves problèmes de jambes, de vue, de cœur et de pression artérielle. Elle ne peut même pas marcher. Mais le ministère du Renseignement a fait pression sur elle pour qu’elle se présente à la prison d’Evine pour y purger sa peine.

Le 17 janvier 2022, le ministère du Renseignement a fait pression sur l’huissier pour qu’il confisque sa maison si Faranguis Mazloum ne se présentait pas à la prison d’Evine avant la fin de la semaine.

L’ancien prisonnier politique Soheil Arabi a écrit au sujet de sa mère, Faranguis Mazloum :

D’un côté, ils font pression sur l’huissier ; de l’autre, ils voient qu’elle ne peut pas supporter les conditions de détention. Il était si difficile de la remettre à la prison dans un tel état.

Il y a un mois, le médecin a vu le dossier et a constaté l’état de la mère de près. Il a dit d’un ton aigre : “Les douleurs aux genoux et aux yeux ne sont rien. Des gens avec de pires conditions peuvent supporter la prison.”

Après avoir fait pression sur l’huissier, ma mère a décidé d’arrêter son traitement médical et d’aller en prison pour éviter d’être encore plus embarrassée devant l’huissier.

Son seul crime est d’avoir demandé justice pour son fils.

Peine de prison pour Faranguis Mazloum

Faranguis Mazloum a été condamné par contumace à six ans de prison pour “rassemblement et collusion contre la sécurité nationale” et “propagande contre l’État”.

Suite à son appel, le tribunal révolutionnaire a tenu une audience le 28 septembre 2020. Il a condamné Mme Mazloum à un an et six mois de prison.

Faranguis Mazloum avait déjà été arrêtée le 22 juillet 2019 et placée à l’isolement dans le quartier 209 de la prison d’Evine. Elle a entamé une grève de la faim pour protester contre l’annulation de ses visites de famille.

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