Retraités et les pensionnés de la sécurité sociale manifestent à travers l’Iran

Retraités et les pensionnés de la sécurité sociale manifestent à travers l’Iran

Retraités et les pensionnés de la sécurité sociale manifestent à travers l’Iran

CNRI Femmes – Les retraités et les pensionnés de la sécurité sociale ont organisé des rassemblements de protestation dans diverses villes d’Iran le dimanche 17 avril 2022. Les manifestants, dont de très nombreuses femmes, ont manifesté devant le siège de la sécurité sociale à Arak, Karadj, Machad, Kermanchah, Racht, Ardebil, Bojnourd Ilam et dans d’autres villes.

Les retraités et les pensionnés de la sécurité sociale ont protesté contre leurs pensions de misère, les problèmes d’assurance complémentaire et leurs mauvaises conditions de vie. Ce secteur défavorisé veut que les pensions soient ajustés sur le taux d’inflation actuel.

Les manifestants ont exprimé leur mépris pour le gouvernement d’Ebrahim Raïssi.

Ces protestations font suite à des manifestations en série organisées l’année dernière par les personnels de la sécurité sociale.

Rassemblement des travailleurs de la santé à Lorestan

Les travailleurs de la santé de la province de Lorestan (ouest de l’Iran) ont organisé une manifestation le 11 avril 2022. Le manque de sécurité de l’emploi et les licenciements sont parmi les raisons qui les ont fait descendre dans la rue. Ils se sont rassemblés devant le gouvernorat à Khorramabad, la capitale du Lorestan.

La principale revendication des travailleurs de la santé est un emploi officiel.

Le bilan du gouvernement Raïssi

La pauvreté généralisée en Iran a atteint une ampleur incroyable. Le 16 avril, le quotidien officiel Farhikhtegan a publié une lettre adressée au président du régime Ebrahim Raïssi.

Saleh Torkaman, membre d’une organisation étudiante soutenue par l’État, écrit dans cette lettre : “Au cours des neuf derniers mois, votre gouvernement n’a guéri aucune des blessures de la population démunie. Nous craignons que la pression exercée sur les pauvres n’entraîne d’autres soulèvements comme celui de novembre 2019.”

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