Trois prisonnières politiques, trois mères, privées de leurs droits fondamentaux

Trois prisonnières politiques, trois mères, privées de leurs droits fondamentaux

Trois prisonnières politiques, trois mères, privées de leurs droits fondamentaux

Trois prisonnières politiques sont détenues dans les prisons de Karaj, Téhéran et Ourmia et sont privées de leurs besoins les plus essentiels. Les trois prisonnières politiques sont Massoumeh Asgari, une enseignante à la retraite, Soada Khadirzadeh, mère de trois enfants, et Reyhaneh Ansarinejad, mère célibataire d’une fille.

Voici une mise à jour sur les trois prisonnières politiques :

La santé de Massoumeh Asgari se détériore

La prisonnière politique Massoumeh Asgari est dans un état de santé critique et subit des pressions physiques et mentales de la part des autorités pénitentiaires.

Elle a été bannie du quartier des femmes d’Evin pour être transférée à la prison de Kachouii à Karaj le 19 décembre 2021. Bien que son état de santé ne lui permette pas d’être en prison, on lui refuse toute permission de sortie.

Elle a été agressée par le personnel de la prison et subit diverses insultes et tortures psychologiques.

Une source proche de sa famille a déclaré qu’elle devait prendre 20 pilules différentes par jour mais qu’elle avait été privée de ses médicaments pendant deux jours.

Massoumeh a été privée d’appels téléphoniques pendant trois jours et gardée dans le même endroit que des prisonnières ordinaires, ce qui constitue une violation du principe de séparation des délits.

Massoumeh Asgari est une mère célibataire avec un fils de 16 ans. Elle a été arrêtée pour avoir participé à une manifestation d’enseignants en août 2018. Elle souffre de diverses maladies psychologiques et physiques.

Reyhaneh Ansarinejad reste détenue en détention provisoire

Reyhaneh Ansarinejad, une militante ouvrière, reste en détention provisoire dans le quartier 209 du ministère des Renseignements de la prison d’Evin après 54 jours.

Selon une source informée, sa jeune fille, qui dépend de sa mère comme unique parent, est maintenant confrontée à des difficultés financières et ne peut pas lui rendre régulièrement visite en raison de leur situation économique.

Des agents du ministère des Renseignements ont arrêté Reyhaneh Ansarinejad en mai 2022. Ils l’ont placée à l’isolement dans le quartier 209 de la prison d’Evin. Elle n’a pas eu accès à un avocat ni à aucun conseil juridique depuis le moment de son arrestation.

Soada Khadirzadeh a des difficultés à allaiter sa petite fille

La prisonnière politique Soada Khadirzadeh, en mauvaise santé, reste en détention provisoire à la prison centrale d’Ourmia.

La branche 3 du tribunal pénal du comté de Mahabad a fixé une caution de 3 milliards de tomans pour sa libération, que sa famille n’a pas réussi à obtenir jusqu’à présent.

Selon une source au fait de l’affaire, Soada a récemment donné naissance à sa petite fille dans des conditions de détention torturantes. Elle a du mal à allaiter son bébé en l’absence d’un bon repas, et les autorités pénitentiaires ne font rien pour améliorer leurs conditions.

Le soir même de sa césarienne, Soada Khadirzadeh a été renvoyée dans le quartier des femmes de la prison centrale d’Ourmia sans avoir terminé son traitement. Elle est détenue en prison dans des conditions inférieures.

Soada Khadirzadeh s’est vu refuser tout contact avec sa famille pendant les dix heures où elle a été hospitalisée. Elle n’a parlé qu’une seule fois à ses proches par téléphone.

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