Zahra Nejadimani

Zahra Nejadimani

Zahra Nejadimani, un symbole de résistance et d’endurance

Le 20 juin 1981 est connu comme un jour glorieux de la résistance et de l’endurance d’une génération qui a payé le prix le plus élevé pour le peuple iranien en quête de liberté.

C’est l’histoire d’une jeune génération qui n’a ni renoncé ni capitulé devant la dictature de Khomeiny. C’est une génération de jeunes étudiants universitaires qui se sont battus les mains vides. Ils ont donné leur vie et payé le prix de la liberté.

Zahra Nejadimani est née en 1959 sur la place Ghar, à Téhéran, dans une famille qui travaille dur. Dès son enfance, elle s’est familiarisée avec la pauvreté et les personnes démunies. Ses années d’école primaire et secondaire ont été marquées par des difficultés.

Zahra Nejadimani, qui voyait dans la dictature du Chah l’origine des privations et des souffrances de son peuple, a protesté et s’est rebellée contre chaque injustice et oppression dès le début.

Lorsqu’elle était en 6e année, elle a refusé de passer ses examens en signe de protestation contre les enseignants qui soutenaient le régime du Chah et a échoué l’année.

Plus tard, elle a obtenu son diplôme du lycée Adib Heravi et a été acceptée au département de biologie de l’université Tarbiat Moalem.

Pendant la révolution de 1979 en Iran, Zahra a fait la connaissance de l’Organisation des Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI) et a rejoint l’organisation cet été-là.

Le samedi 20 juin 1981, après deux ans d’activité politique, Zahra Nejadimani participe à la manifestation d’un demi-million de personnes à Téhéran pour protester contre Khomeiny, qui consolide son régime dictatorial.

Khomeiny a ordonné aux militaires de tirer pour tuer les manifestants, et nombre d’entre eux ont été arrêtés et emprisonnés ce jour-là. Zahra Nejadimani figurait parmi les détenus et a été gravement torturée. Le 21 juin 1981, un peloton d’exécution a exécuté Zahra et ses compagnons de cellule.

Le corps de Zahra n’a jamais été remis à sa famille, et les représentants du gouvernement se sont contentés de divulguer qu’elle avait été enterrée au cimetière de Behesht Zahra. Ils ont également empêché sa famille d’organiser des funérailles et de se réunir pour une cérémonie commémorative.

Le régime des mollahs voulait effacer le nom de Zahra de la mémoire du peuple iranien. Néanmoins, sa résistance et son endurance sont devenues à la fois un symbole et un rituel pour les millions de jeunes Iraniens qui se dressent contre les mollahs médiévaux. La résistance de Zahra est devenue la résistance de millions de femmes iraniennes contre l’oppression et la misogynie du régime.

Elle est et restera dans le cœur de millions de jeunes Iraniens, car c’est la voie de la victoire et de la liberté pour le peuple iranien.

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