Une nouvelle excuse pour empêcher les visites familiales des prisonnières politiques

Une nouvelle excuse pour empêcher les visites familiales des prisonnières politiques

Une nouvelle excuse pour empêcher les visites familiales des prisonnières politiques

Une nouvelle raison pour priver les prisonnières politiques de visites familiales à la prison d’Evine.

Les autorités de la prison d’Evine utilisent une nouvelle excuse pour empêcher la prisonnière politique Zahra Safaei de rencontrer son fils, Mohammad Massoud Moini. Ce dernier est également incarcéré à la prison d’Evine.

Les autorités d’Evine ont exigé de voir le certificat de naissance du mari de Zahra Safaei pour prouver qu’elle est la mère de son fils afin de leur accorder des visites familiales.

Par cet empêchement inhumain des visites familiales, les autorités de la prison d’Evine tentent de faire monter la pression sur la prisonnière politique Zahra Safaei et ses deux enfants, tous deux en prison.

Par le passé, lorsque Zahra Safaei était détenue à la prison de Qarchak, les responsables de la prison ont collaboré avec le ministère des renseignements pour l’empêcher de recevoir des visites familiales de son fils emprisonné à la prison d’Evine.

Maintenant qu’ils sont à la prison d’Evine, il n’y a plus d’obstacle à leurs visites familiales. Cependant, les agents pénitentiaires ont recours à une nouvelle excuse pour harceler Mme Safaei, son fils et sa fille détenus.

En réponse à la demande de Zahra Safaei d’avoir des visites familiales avec son fils, les autorités d’Evine ont exigé de voir le certificat de naissance de son mari, a rapporté une source informée. “Elles veulent vérifier leurs identités et déterminer s’ils sont de la même famille”.

La source a ajouté : “Ils n’ont pas pu produire une excuse plus grave pour empêcher leur rencontre. Les trois hommes ont été inculpés dans la même affaire et ont été jugés par le même tribunal. Ils ont rendu visite à Massoud il y a deux ou trois semaines, lorsque Mme Safaei et Parastou Moini étaient encore à Qarchak. Maintenant, ils ne comprennent pas ce qui a changé en quelques jours. Les responsables de la prison inventent des excuses pour empêcher leurs visites. Ils torturent ces prisonnières mentalement et psychologiquement.”

Informations générales

La prisonnière politique Zahra Safaei s’est vu refuser la visite de son fils, Massoud Moini, pendant plus de trois mois alors qu’elle se trouvait encore à la prison de Qarchak. Zahra Safaei et sa fille, Parastou Moini, se sont également vu refuser l’accès aux appels hebdomadaires entre prisons.

Malgré de nombreuses lettres adressées à l’Organisation des prisons, au directeur de la prison de Qarchak, au surveillant de la prison et au pouvoir judiciaire, la prisonnière politique Zahra Safaei n’a pas pu rendre visite à son fils, Massoud Moini. Ce dernier est également emprisonné à la prison d’Evine.

La prisonnière politique Zahra Safaei et sa fille n’ont pu appeler qu’une seule fois pour parler à Massoud.

Mme Safaei souffre d’un grave problème cardiaque, d’hypertension, de varices et d’une dent douloureuse. Elle a déjà eu une attaque cardiaque en prison.

Les prisonnières politiques, dont Zahra Safaei, ont été harcelées par la directrice de la prison de Qarchak, Soghra Khodadadi. Khodadadi a privé Zahra Safaei de traitement médical à de nombreuses reprises et a utilisé tous les moyens possibles pour faire pression sur les prisonnières politiques.

Le 20 juillet 2022, Mme Zahra Safaei et Parastou Moini ont été transférées à la prison d’Evine parmi 16 autres prisonnières politiques précédemment détenus à Qarchak, en violation du principe de séparation des délits.

Leur condition dans la prison Evine est plus déplorable que dans la prison de Qarchak.

La pièce où sont détenus les prisonnières politiques de Qarchak était auparavant le lieu de détention des prisonnières d’ISIS et d’Al-Qaeda. Il s’agit d’une pièce dépourvue des équipements de base tels que tapis, réfrigérateur, balayeuse et télévision. Les prisonnières doivent poser leurs affaires sur leur lit.

Les toilettes sont immondes et sales. Les robinets d’eau sont cassés et hors d’usage.

Le temps consacré aux appels téléphoniques pour les prisonnières transférées de Qarchak est limité à seulement cinq ou dix minutes par semaine. Ils ne sont pas autorisés à passer des appels le jeudi et le vendredi, le week-end en Iran.

Les forces de sécurité ont arrêté Zahra Safaei à Téhéran le 24 février 2020. Elles ont également arrêté sa fille, Parastou Moini. Elles ont été transférées au centre de détention du ministère des renseignements (quartier 209 de la prison d’Evine). Zahra Safaei et Parastou Moini ont été transférées à la prison de Qarchak au début du mois de mars 2020.

Des détenues engagées par les autorités de la prison de Qarchak ont attaqué Zahra Safaei à plusieurs reprises.

Sa vie est en grave danger car cette prisonnière politique est détenue parmi des prisonnières condamnées pour des délits violents, en violation du principe de séparation des différentes catégories de délits.

La prisonnière politique Zahra Safaei a subi un accident cardiaque le 27 octobre 2020, après avoir été harcelée et intimidée par les autorités pénitentiaires.

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