La prisonnière politique Forough Taghipour n’est pas hospitalisée malgré son état critique

La prisonnière politique Forough Taghipour n'est pas hospitalisée malgré son état critique

La prisonnière politique Forough Taghipour n’a pas été hospitalisée le 30 août 2022, car elle a refusé d’être menottée aux mains et aux pieds lors de son transfert.

La prisonnière politique Forough Taghipour devait être envoyée à l’hôpital en raison de son mauvais état physique et digestif. Mais elle n’a pas accepté d’être menottée et entravée. C’est pourquoi les autorités de la prison d’Evine ont tergiversé de longues heures pendant lesquelles elles l’ont harcelée, avant d’empêcher son transfert à l’hôpital et la renvoyer en cellule.

Prison d’Evine

Qui est la prisonnière politique Forough Taghipour ?

Née le 10 mai 1994, Forough Taghipour a obtenu une licence en comptabilité.

Forough Taghipour et sa mère ont été arrêtées le 24 février 2020.

Elle a été détenue dans le quartier 209 de la prison d’Evine où elle a subi des interrogatoires sous la torture.

Le 5 janvier 2021, le tribunal révolutionnaire de Téhéran a jugé Forough Taghipour et sa mère pour “propagande contre l’État” et “rassemblement et collusion” en raison de leur appartenance à l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK).

Le juge qui présidait son affaire a menacé Forough Taghipour de prononcer un verdict pour guerre contre Dieu. Elle a rejeté cette accusation et a plaidé non coupable. Elle a finalement été condamnée à cinq ans de prison.

La prisonnière politique Forough Taghipour faisait partie des prisonnières politiques transférées de la prison de Qarchak à la prison d’Evine. Elle a contracté le Covid-19 après la nouvelle épidémie dans le quartier des femmes de la prison d’Evine.

La prison de Qarchak

La commission des Femmes du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) exhorte une fois de plus les Nations unies, l’Union européenne et ses États membres, ainsi que les défenseurs des droits humains à condamner les lourdes peines d’emprisonnement prononcées à l’encontre des prisonnier.e.s politiques et appelle à une action urgente pour les libérer, en particulier les femmes.

Le Conseil de sécurité des Nations unies doit être saisi du dossier des violations des droits humains commises par le régime clérical en Iran et les dirigeants de ce régime doivent être traduits en justice.

Exit mobile version