Cinq femmes militantes emprisonnées en Iran

Cinq femmes militantes

Raha Asgarizadeh, journaliste, photographe et militante des droits des femmes, a commencé à purger sa peine de deux ans à la prison d’Evine le samedi 3 septembre 2022.

Elle avait été convoquée au bureau du procureur de la prison d’Evine le 1er septembre 2022 pour purger sa peine.

Ghazal Asgarizadeh, sa sœur, a publié une information disant : “Ma sœur, Raha Asgarizadeh, a été convoquée à la prison d’Evine le jeudi 1er septembre 2022 et a été incarcérée ce matin pour purger ses deux ans de prison.”

Raha Asgarizadeh a été arrêtée à l’aéroport international de Téhéran le 12 décembre 2019, alors qu’elle quittait l’Iran. Elle a été emmenée dans le quartier 209 du ministère du Renseignement à la prison d’Evine. Après 15 jours d’interrogatoire, elle a été transférée au quartier des femmes.
La branche 15 du tribunal révolutionnaire de Téhéran l’a condamnée à deux ans de prison pour avoir agi contre la sécurité nationale par rassemblement et collusion, à deux ans d’interdiction d’activités dans la presse, le cyberespace, les groupes et partis politiques, et à deux ans d’interdiction de quitter le pays. La Cour de révision a ensuite confirmé le jugement.

La militante Fereshteh Hosseini emmenée dans un lieu inconnu

La militante civile Fereshteh Hosseini, détenue à la prison centrale d’Oroumieh, a été transférée vers un lieu inconnu le 3 septembre 2022.

Mme Hosseini avait auparavant été transférée d’un centre de détention des services de renseignement au quartier de quarantaine de la prison centrale d’Oroumieh le 30 août 2022. Elle est accusée de collaboration avec un parti kurde. La date exacte de l’arrestation de cette militante civile de Boukan n’est pas encore connue.

La militante kurde Marzieh Moradveisi envoyée en prison

Marzieh Moradveisi, une militante kurde, a été transférée au centre correctionnel de Sanandaj pour y purger une peine de deux ans de prison. Le Tribunal révolutionnaire de Sanandaj l’a condamnée le 19 mai 2022, pour propagande contre l’État et collaboration avec un parti kurde.

Marzieh a été arrêtée le mercredi 31 août 2022, après avoir été convoquée par le Tribunal révolutionnaire de Sanandaj et incarcérée au centre correctionnel de la ville.

La militante civile Arezou Amjadi incarcérée

Arezou Amjadi, une militante civile de Sanandaj, a été interrogée pendant des heures le 29 août 2022, après s’être présentée aux services du renseignement de la ville. Elle avait été convoquée par téléphone le 27 août 2022.

Arezou Amjadi, 32 ans, avait déjà été convoquée et interrogée par les services de sécurité. Ils l’avaient avertie de ne participer à aucun événement et de ne travailler pour aucune organisation. Arezou est membre de l’association Kurdistan Zhianawa.

Sara Siahpour

L’enseignante militante Sara Siahpour détenue pendant 10 jours

Des agents de sécurité de la province d’Alborz ont arrêté l’enseignante militante, Sara Siahpour, le 24 août 2022.

Le canal Telegram du Conseil de coordination des associations d’enseignants iraniens a confirmé la nouvelle, écrivant : “Sara Siahpour, une militante du syndicat des enseignants à Téhéran et à Alborz, a été arrêtée devant son domicile à 7 heures du matin et emmenée dans un lieu inconnu. Les forces de sécurité ont mis à sac son domicile et fouillé ses affaires.”

La même nuit, Sara Siahpour a informé sa famille par un bref appel qu’elle était en détention. Mais elle ne connaissait ni le lieu ni le service qui la retenait captive.

Il est devenu clair le 28 août 2022 que Sara Siahpour était retenue dans un centre de détention à Téhéran, affilié aux gardiens de la révolution.

Le même jour, la famille Siahpour s’est renseignée sur son sort à la branche 3 du bureau du procureur de la prison d’Evine. Finalement sa mère, Mme Pari Zarasvand, a réussi à la voir.

Le Conseil de coordination des associations d’enseignants iraniens a publié un message sur sa chaîne Telegram le 2 septembre 2022, en utilisant le hashtag persan “Libérez Sara Siahpour”, pour notifier son neuvième jour de détention. Le canal du conseil a également mentionné les noms d’autres enseignantes qui ont été emprisonnées. Nahid Fathalian, Zeinab Hamrang et Massoumeh Asgari sont actuellement détenues à la prison d’Evin. Les enseignants actifs dans cette chaîne ont écrit : “Nous ne pouvons pas être réduits au silence.”

Mme Siahpour a finalement été libérée moyennant une caution de 300 millions de tomans le 3 septembre 2022.

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