Au 11e jour des manifestations en Iran, le soulèvement s’étend à 154 villes

Au 11e jour des manifestations en Iran, le soulèvement s'étend à 154 villes

Au 11e jour des manifestations en Iran, le soulèvement s’étend à 154 villes

200 personnes ont été tuées par les forces de sécurité et 10 000 personnes ont été arrêtées et détenues en prison

Au 11e jour des manifestations en Iran, le soulèvement s’est étendu à 154 villes du pays.

Le Conseil national de la résistance iranienne estime que 200 personnes ont été tuées par les forces de sécurité pendant les manifestations et que plus de 10 000 manifestants ont été arrêtés.

Malgré la mobilisation des troupes du régime clérical et l’ouverture du feu sur les manifestants, les protestations se sont poursuivies dans de nombreuses villes. Les femmes continuent de prendre la tête des protestations et d’inciter d’autres personnes à les rejoindre.

Les étudiantes ont été particulièrement actives dans ce cycle de protestations et de manifestations contre le régime. Les forces de sécurité ont arrêté de nombreuses étudiantes alors qu’elles effectuaient des fouilles de maison en maison pour identifier et arrêter les manifestants.

Au 11e jour des manifestations en Iran, les étudiants ont défilé et tenu un rassemblement à l’université Tarbiat Modarres à Téhéran. Ils ont exigé la libération des étudiants détenus et ont appelé d’autres personnes à se joindre aux protestations nationales.

Les étudiants de l’université de Téhéran ont lancé un rassemblement nocturne qui s’est transformé en une grande manifestation avec des participants scandant : “Nous allons nous battre et reprendre l’Iran !”

Les manifestations continuent d’être intenses à Téhéran au 11e jour des protestations en Iran. Des femmes et des jeunes ont dressé des barrages routiers et organisé des manifestations aux chants de “mort à Khamenei” et “mort au dictateur” dans les districts de Sattarkhan, Narmak, Fakouri, Zafaranieh, Chariati, Tehransar, Pounak, Pirouzi, Gicha, Sadeghieh, Ekbatan et Jannatabad de la capitale.

D’autres manifestations ont eu lieu dans les villes de Tabriz, Qorveh, Marivan, Sanandaj, Kermanchah, Babolsar, Sari, Yazd, Divandarreh, Arak, Ochnavieh, Sardacht, Borazjan, Gohardacht (Karaj), Bojnourd, etc.

À Tabriz, des affrontements violents ont eu lieu entre les manifestants et les forces de sécurité au milieu de coups de feu. Les étudiants de l’école dentaire se sont mis en grève, exigeant la libération des étudiants détenus.

Au 11e jour des manifestations en Iran, les protestations ont été particulièrement intenses à Yazd, avec des chants de “Nous sommes tous Mahsa ! Nous nous battrons jusqu’au bout !” et “Les Iraniens préfèrent mourir que de vivre dans la disgrâce !”.

La mort d’une jeune femme en garde à vue suscite des protestations dans tout le pays

Mahsa était une jeune femme kurde qui a été violemment arrêtée le mardi 13 septembre. Elle est décédée à 15 h 40 le vendredi 16 septembre 2022. Mahsa (Zhina) Amini, 22 ans, originaire de Saqqez, au Kurdistan iranien, s’était rendue à Téhéran pour rendre visite à ses proches dans la capitale.

Mahsa (Zhina) Amini et son frère, Kiarach, sortaient de la station de métro Haqqani lorsque Mahsa a été arrêtée par la “police des mœurs” ou la patrouille d’orientation.

Selon des témoins oculaires, les agents de l’État ont brutalisé Mahsa (Zhina) Amini dans le véhicule de la SSF et dans le poste de la police morale de l’avenue Vozara.

Deux heures seulement après l’arrestation, elle est tombée dans le coma. Elle a été transportée à l’hôpital de Kassra, où les médecins ont déclaré qu’elle avait subi une attaque cardiaque et une hémorragie cérébrale. Les coups violents portés à la tête lui ont fracturé le crâne.

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