Les universités iraniennes s’en prennent à Khamenei et aux pasdarans, un jour après l’avertissement

Les universités iraniennes s'en prennent à Khamenei et aux pasdarans, un jour après l'avertissement

Les universités iraniennes s’en prennent à Khamenei et aux pasdarans, un jour après l’avertissement

Des étudiantes impitoyablement agressées, battues et enlevées la nuit

Malgré la répression brutale qui s’est abattue sur des dizaines d’universités et de dortoirs dans la nuit du samedi 29 octobre, les étudiants iraniens se sont à nouveau soulevés dimanche matin, 30 octobre 2022, et ont organisé des manifestations de protestation dans une quarantaine d’universités du pays.

Lors d’une cérémonie à Chiraz samedi matin, le commandant en chef des pasdarans, Hossein Salami, avait prévenu : ” Aujourd’hui est le dernier jour des émeutes. Ne descendez plus dans la rue !”

Dans la plupart des universités, les étudiants ont scandé : “C’est cette année que nous allons renverser Seyyed Ali (Khamenei) par notre sacrifice !” “Ce n’est pas le temps du chagrin, mais le temps de la colère” et “Liberté, liberté, liberté !”.

Les étudiants de l’université Az-Zahra, entièrement féminine, ont scandé : “Khamenei, le meurtrier sanguinaire, nous te ferons tomber et t’enterrerons !”.

Les forces de répression du régime, les pasdarans, les Bassidjis et les agents en civil ont ouvertement attaqué les étudiants protestataires. Ils ont ouvert le feu sur les étudiants sur le campus de la branche nord de l’université Azad de Téhéran, à l’école de technologie pour filles de Sanandaj et à l’école de psychologie de l’université de Téhéran à Gicha.

Ils ont attaqué les étudiants avec des gaz lacrymogènes et des balles réelles mais ont rencontré une résistance ferme.

Les étudiants de l’Université du Kurdistan ont quitté l’école et ont défilé dans les rues de Sanandaj en appelant au renversement de Khamenei.

Étudiants de Shiraz et de l’Université internationale de Qazvin

À l’université Sadra Azad de Chiraz, les étudiants se sont alignés contre les Bassidjis et ont scandé : “L’homme à la main estropiée (c’est-à-dire Khamenei) est le meurtrier des (pèlerins de) Chahcheraq.”

Les étudiants de l’université de Zanjan ont également formé leur propre rassemblement et ont contré une manifestation pro-régime orchestrée.

Les lycéens ont également poursuivi leurs protestations à Marivan, Boukan, Sanandaj, Chiraz, Téhéran, etc.

Dans le métro de Téhéran, des femmes ont scandé : “L’infirme Khamenei est le meurtrier (des pèlerins de) Chahcheraq !”

Les gardiens de la révolution de Khamenei (IRGC) et des agents en civil ont attaqué des dizaines d’universités et de dortoirs la nuit dernière (samedi). Ils ont utilisé des fusils à plomb, des balles réelles et des gaz lacrymogènes, et ont enlevé les étudiants, en particulier les étudiantes.

La Commission des femmes du Conseil national de la Résistance iranienne demande instamment aux Nations unies et aux autres autorités chargées des droits de l’Homme de former une délégation indépendante pour visiter les prisons iraniennes afin d’obtenir la libération de milliers de manifestants, y compris les jeunes filles incarcérées.

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