Les funérailles de Nasrin Qaderi se transforment en une manifestation massive à Marivan

Les funérailles de Nasrin Qaderi se transforment en une manifestation massive à Marivan

Les funérailles de Nasrin Qaderi se transforment en une manifestation massive à Marivan

Les funérailles de Nasrin Qaderi se transforment en une manifestation massive à Marivan

Les femmes mènent les protestations dans les rues, les universités et les écoles.

Les habitants de Marivan ont transformé la cérémonie funéraire de Nasrin Qaderi en une manifestation massive le dimanche 6 novembre 2022.

Nasrin Qaderi, 38 ans, doctorante à l’université de Téhéran, était dans le coma après avoir reçu de multiples coups à la tête. Les forces de sécurité de l’État à Téhéran l’ont frappée à la tête à coups de matraque lors d’une manifestation le 4 novembre à Téhéran, où elle étudiait la philosophie.

Elle est décédée dans un hôpital le 5 novembre. Craignant la colère de la population, les forces de l’État l’ont secrètement transférée et enterrée dans un cimetière local au petit matin.

Les forces de sécurité ont tenté d’empêcher la population d’assister à son enterrement, mais les manifestants sont descendus dans la rue et ont protesté contre le meurtre de Nasrin Qaderi en scandant “Mort à Khamenei” et “Mort au dictateur”.

De nombreux citoyens se sont rendus sur place et ont rendu hommage à Nasrin Qaderi.

Les affrontements intenses avec les forces de sécurité se sont poursuivis jusque tard dans la nuit et la ville a été décrite comme une zone de guerre. Alors que les habitants tenaient bon, les forces de sécurité ont ouvert le feu sur eux à l’aide de fusils d’assaut AK-47 et de balles de fusil de chasse.

Les dernières informations en provenance de la ville de Marivan font état d’une grève générale en cours et de confrontations continues entre les manifestants et les forces de sécurité dans divers quartiers de la ville jusqu’à lundi soir.

D’autres manifestations contre le régime ont été signalées tout au long de la journée de dimanche, à Machad, Tabriz, Ispahan, Chiraz, Qom, Sarbaz, Behbahan, Yazd, Bouchehr, Karaj, Kermanchah, Sanandaj, Boukan, Baba Heydar, Behbahan, etc.

Lundi 7 novembre, les forces armées de Siahkal, dans le nord de l’Iran, ont ouvert le feu sur la foule qui participait aux trois jours de commémoration d’Erfan Zamani, tué lors des manifestations du 4 novembre. Les habitants affirment que des forces non nationales avaient été déployées pour imposer la répression.

Les jeunes femmes à la tête des protestations

Des lycéennes de Sabsevar, dans le nord-est de l’Iran, ont mené une manifestation dans la ville lundi matin.

Dimanche 6 novembre 2022, des jeunes femmes ont pris la tête des manifestations nocturnes à Naziabad, au sud de Téhéran, et dans le canton d’Atissaz, au nord de Téhéran, en scandant : “Cette année est l’année du sacrifice qui renversera Khamenei !”. “C’est le message final, le système entier est notre cible !”

Dans le centre de Téhéran, avenue Sattarkhan, des jeunes femmes ont brisé le silence de la nuit en scandant “Mort au dictateur !”.

Dans le quartier de Sadeghieh, à l’ouest de Téhéran, des jeunes femmes et des hommes ont également scandé : “Les mollahs doivent disparaître !”. Des jeunes ont également organisé une manifestation sur la deuxième place de Sadeghieh aux chants de “Mort au dictateur !”.

Des jeunes femmes et des jeunes hommes de Bouchehr, dans le sud de l’Iran, ont également bloqué une autoroute et scandé “Liberté, liberté, liberté !” tandis que toutes les voitures les accompagnaient en guise de soutien et klaxonnaient en signe de solidarité. Certains conducteurs sont descendus de leur voiture et ont rejoint les jeunes en signe de protestation.

À Ispahan, dans le centre de l’Iran, des femmes ont scandé : “Khamenei le sanguinaire, nous te ferons tomber !”.

À Chiraz, des femmes courageuses ont scandé “Mort au dictateur” et “Mort au Bassidj” dans la station de métro Mirza Chirazi.

À Zahedan, des écoliers ont scandé “Mort au dictateur” sur le chemin de l’école.

Des jeunes ont organisé des manifestations dans différents quartiers de Téhéran, notamment à Naziabad, Monirieh, Tehranpars, Sattarkhan, Sadeghieh, Ferdowsi, 15e arrondissement, Narmak, Haft Hoze, Chahrake Atisaz, Saadatabad, etc.

Université des Beaux-Arts – Branche de Pardis

Manifestations d’étudiants dans les universités

Lundi matin, 7 novembre, des informations de Téhéran ont indiqué que les étudiants ont organisé des protestations et des sit-in dans les écoles de chimie, de gestion et d’économie de l’Université Charif, à l’Université Allameh, à l’Université Damavand, à l’École des sciences sociales de l’Université de Téhéran, à l’École de formation des enseignants et à l’Université des beaux-artsbranche de Pardis.

Les étudiants ont également boycotté les cours et organisé des manifestations à l’Université Azad de Racht, à l’Université Nochirvani de Babol et à l’Université industrielle d’Ourmia.

École des sciences sociales de l’université de Téhéran

Les étudiants universitaires iraniens ont exigé la liberté de leurs camarades. Ils ont scandé : “La liberté est notre droit, notre pouvoir vient de notre unité !”.

Les forces du régime clérical poursuivent les arrestations généralisées de médecins, d’infirmières et du personnel médical qui aide les personnes blessées lors des manifestations. Des avocats, des journalistes et des militants sont également arrêtés.

Pendant ce temps, de nombreux jeunes sont enlevés chaque jour, notamment au Kurdistan et au Sistan-et-Baloutchistan.

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