Au 75e jour du soulèvement iranien, davantage de femmes sont tuées et torturées par le régime clérical

Au 75e jour du soulèvement iranien, davantage de femmes sont tuées et torturées par le régime clérical

Atefeh Naami, à gauche, et Neda Radfar, deux femmes tuées par les forces de sécurité en Iran.

Au 75e jour du soulèvement iranien, davantage de femmes sont tuées et torturées par le régime clérical

Au 75e jour du soulèvement iranien, davantage de femmes ont été tuées et torturées par le régime clérical.

Au 75e jour du soulèvement iranien, le 29 novembre 2022, les familles des manifestants détenus ont continué à se rassembler devant la prison d’Evine, s’informant sur leurs proches et demandant leur libération.

Les infirmières de l’hôpital Khomeini de Karaj et de l’hôpital universitaire Al-Zahra à Ispahan ont protesté contre le refus des autorités de tenir leurs promesses.

Alors que les chauffeurs routiers et les ouvriers poursuivaient leurs grèves le mardi 29 novembre, les manifestations ont tenu des rassemblements nocturnes contre le régime dans différents quartiers de Téhéran, notamment à la station de métro Valiasr dans le centre-ville, dans le quartier de Chitgar, à Téhéranpars, Naziabad, Abdolabad, Yousefabad, le district de Pounak, Sattarkhan, Ekbatan, et Achrafi Esfahani, ainsi que dans d’autres villes, notamment Kermanchah, Ardabil, Sanandaj, Arak, Saqqez, Marivan, Qazvin, Sarpole Zahab, Zanjan, Mahabad, Javanroud, Gohardacht, Divandarreh, Paveh, Dezfoul, etc.

Davantage de femmes tuées, torturées et emprisonnées

Alors que les manifestations se poursuivent, de plus en plus de femmes sont victimes de la sauvagerie du régime à l’égard des dissidents, des défenseurs des droits et des manifestants.

Atefeh Naami, une militante des droits civils d’Ahvazi, a été enlevée et tuée par les forces de sécurité. Le corps meurtri et torturé d’Atefeh Naami, 37 ans, a été retrouvé aux premières heures du 26 novembre, déposé dans l’entrée de son domicile à Karaj.

Atefeh Naami avait été arrêtée huit jours auparavant pour sa participation à des manifestations pacifiques contre le régime. Elle s’était installée à Karaj pour poursuivre sa carrière professionnelle et ses études.

Les forces de sécurité ont rapidement ramené son corps à Ahvaz, mais n’ont pas autorisé sa famille à organiser des funérailles. Elle a été enterrée le 28 novembre au cimetière de Behechtabad en présence de sa famille proche.

Negin Radfar, 22 ans, a été tuée lors des manifestations à Sanandaj le 19 novembre, après avoir reçu deux balles dans la poitrine.

Mahak Hashemi, à gauche, et Aram Majd, deux jeunes femmes, tuées par les forces de sécurité lors des manifestations en Iran.

Aram Majd, 17 ans, a été tuée lors de manifestations à Qaemchahr, dans le nord de l’Iran, le 21 novembre.

Mahak Hachemi, 16 ans, a été tuée à Chiraz par des coups de matraque à la tête, le 24 novembre.

Neda Bayat sur le toit d’une voiture de police pendant les premiers jours de la manifestation.

Neda Bayat aurait également été tuée le 26 novembre après avoir été arrêtée lors de manifestations à Zanjan dans les premiers jours du soulèvement.

Cette information a été rendue publique récemment.

Le Dr. Zahra Lori a refusé de remettre ses étudiants protestataires.

La mort d’une directrice d’école, le Dr Zahra Lori, a été signalée à Kerman, dans le sud de l’Iran. Les élèves du lycée Rezvani Nejad de Mme Lori ont organisé un rassemblement à l’école le mois dernier. Cependant, le Dr Lori a effacé les enregistrements des caméras de surveillance et a refusé de donner les noms des élèves aux agents du département des renseignements. Ces derniers l’ont convoquée et licenciée de son poste. Elle est morte peu de temps après.

From left, Rojin Yusefzadeh, political prisoners Golrokh Ebrahimi Iraee, and Maryam Derisi

Prisonnières politiques

Trois mois après son arrestation, Rodjin (Marzieh) Yousefzadeh a été condamnée à 15 ans de prison. Cette jeune femme de 26 ans, originaire de Mahabad, avait été arrêtée le 17 septembre pour avoir tenu une pancarte portant le nom de Mahsa Amini.

Rodjin Yousefzadeh a été transférée dans la sinistre célèbre prison de Qarchak pour y purger sa peine.

Maryam Derisi, étudiante en maîtrise de littérature anglaise à l’université de Saveh, a été condamnée à trois ans de prison par le tribunal révolutionnaire de Kazerun, section 102.

Il a également été signalé aujourd’hui que le mardi 29 Novembre la prisonnière politique Golrokh Ebrahimi Iraee n’est pas retournée dans sa cellule après avoir été appelée ce matin. Elle a été transférée de la prison de Qarchak vers un lieu inconnu.

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