Un chœur iranien, de Zahedan à Munich : Mort à l’oppresseur, non au chah, non aux mollahs

Un chœur iranien, de Zahedan à Munich : Mort à l'oppresseur, non au chah, non aux mollahs

Un chœur iranien, de Zahedan à Munich : Mort à l’oppresseur, non au chah, non aux mollahs

Les manifestations se multiplient au 155e jour du soulèvement iranien, avec des slogans anti-régime et anti-chah.

Vendredi 17 février 2023, les Iraniens épris de liberté, de Zahedan à Munich, ont scandé à l’unisson : “Mort à l’oppresseur, que ce soit le chah ou les mollahs.”

Les Iraniens épris de liberté et les partisans de la Résistance iranienne, y compris les femmes iraniennes éprises de liberté, ont organisé un rassemblement massif et une manifestation devant la Conférence sur la sécurité de Munich, sur la Max-Jozef-Platz.

Des dignitaires politiques et des représentants du Parlement allemand ont participé à ce rassemblement et ont prononcé des discours pour soutenir le désir de liberté et de démocratie du peuple iranien.

Les Iraniens épris de liberté et les partisans de la Résistance iranienne ont organisé ce rassemblement pour déclarer leur solidarité avec le peuple iranien qui manifeste dans les rues et son désir d’établir une république démocratique et laïque.

Ils ont crié “Mort à l’oppresseur, que ce soit le chah ou les mollahs”, “IRGC, SAVAK, le jeu est terminé” et “Notre leader est Massoud Radjavi, notre réponse finale est l’armée de libération”.

En même temps que le rassemblement iranien à Munich, des milliers de courageux habitants de Zahedan sont descendus dans la rue et ont manifesté malgré la forte présence des forces de sécurité qui avaient bloqué toutes les routes menant à la grande mosquée de la ville. Un groupe de femmes baloutches avait également pris part à cette manifestation.

En ce 155e jour du soulèvement national du 17 février, les manifestants de Zahedan ont scandé “Mort à Khamenei”, “Mort au dictateur”, “Les Kurdes, les Baloutches et les Azéris veulent la liberté et l’égalité”, “Libérez tous les prisonniers politiques” et “Mort à l’oppresseur, qu’il s’agisse du chah ou des mollahs”.

Les manifestants portaient également des pancartes sur lesquelles on pouvait lire “Non au chah, non aux mollahs, nous prenons le chemin des guerriers”, “Le progrès du Baloutchistan dépend de la souveraineté nationale” et “La liberté peut être atteinte, nous devons et nous pouvons”.

La nuit précédente, les habitants de Téhéran et d’autres villes sont descendus dans la rue pour commémorer Mohammad Mehdi Karami et Mohammad Hosseini, au 40e jour de leur exécution, malgré la forte présence des forces de sécurité. Les jeunes ont organisé des manifestations dans de nombreux quartiers de Téhéran et dans les villes de Karaj, Qazvin, Chiraz, Sanandaj, Izeh, Arak, Machad, Ispahan, Khorramabad, Ahvaz, Yazd, Javanroud, Mahabad, Kermanchah, Racht, Tabriz, etc. et ont scandé des slogans anti-régime. Comme toujours, les jeunes femmes étaient à l’avant-garde de ces protestations.

Les manifestants ont scandé “Mort à Khamenei”, “Mort au dictateur”, “Cette année est l’année du sacrifice et Khamenei sera renversé”, “Nous promettons à nos camarades tués, nous resterons debout jusqu’à la fin” et “Mort à l’oppresseur, que ce soit le chah ou le guide suprême des mollahs”.

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