Des écoles iraniennes secouées par une série d’attaques chimiques contre des étudiantes

Des écoles iraniennes secouées par une série d'attaques chimiques contre des étudiantes

Des écoles iraniennes secouées par une série d’attaques chimiques contre des étudiantes

Au moins huit écoles iraniennes et un conservatoire de Chahin Chahr, Ispahan, dont l’école de filles Manouchehr Ansari, le lycée de filles Al-Yasin et l’école Fahmideh, ont été attaqués au gaz toxique le mardi 11 avril. 

Des étudiantes de l’école de filles Chayan à Ispahan, d’Enghelab-e Eslami à Tabriz, de Khadijeh Kobra à Achnouyeh, de Chima Moradi à Kermachah et d’une école à Bandar Gonaveh figurent parmi les autres victimes de ce crime.

Le régime iranien a nié les attaques, les responsables de certaines écoles empêchant les parents des élèves et les ambulances d’entrer dans les écoles. Certaines familles ont dû emmener leurs enfants dans des centres médicaux en raison du manque d’ambulances.

Les étudiantes iraniennes ont été la cible d’une série d’attaques chimiques dans tout le pays. Ces attaques, qui durent depuis le 3 avril, ont touché des écoles à Téhéran et dans les villes d’Ardebil, Pardis, Karaj, Ispahan, Chahin Chahr, Tabriz, Maragheh, Ajabchir, Naqadeh, Piranchahr, Ourmia, Achnooyeh, Bandar Gonaveh, Haftehkel, Kouh-e Nokhodan Sarvestan, Qom, Sanandaj, Saqqez, Divandareh, Kermanchah et Amol.

Certains membres du parlement des mollahs se sont étonnés que les forces de sécurité de l’État puissent utiliser des caméras de vidéosurveillance pour identifier les femmes mal voilées, mais ne puissent pas identifier les auteurs de ce crime odieux. (L’agence de presse gouvernementale ISNA – 10 avril 2023)

Certains responsables ont minimisé les attaques, un membre de la commission de l’éducation du Parlement, Mehrdad Vais Karami, ayant déclaré qu'”il n’y a pas eu d’empoisonnement du tout” et que certains étudiants s’étaient seulement sentis malades à cause de l’odeur de l’huile.

Le gouvernement de M. Raïssi n’a fourni aucune information sur les auteurs des attaques, ni sur le type de produits chimiques utilisés.

L’enquête se poursuit et on ne sait pas encore quand le gouvernement publiera un rapport sur les attentats.

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