Les familles demandent justice pour les étudiantes empoisonnées

Les familles demandent justice pour les étudiantes empoisonnées

Les familles demandent justice pour les étudiantes empoisonnées

Les familles demandent justice pour les étudiantes empoisonnées

Le samedi 15 avril 2023, des familles d’étudiantes empoisonnées à Chahin-Chahr sont descendues dans la rue pour protester contre l’empoisonnement de leurs enfants. La manifestation, qui s’est tenue devant le rectorat de la ville, a été réprimée par les forces de sécurité, qui ont attaqué les manifestants et tiré des gaz lacrymogènes.

Les familles ont scandé des slogans tels que ” À bas le régime tueur d’enfants “, ” À bas le dictateur ” et ” À bas les auteurs de l’empoisonnement “, tout en déclarant qu’elles n’accepteraient pas d’être humiliées.

Malheureusement, la situation n’est pas isolée à Chahin-Chahr. Au moins huit écoles et conservatoires de la région ont été attaqués par des agents chimiques et des gaz toxiques, notamment l’école de filles Manouchehr Ansari, le conservatoire de filles Al-e Yassin et l’école élémentaire Fahmideh. En outre, des élèves de plusieurs écoles d’Izeh, de Sanandaj, d’Ourmia et de Mahabad ont été empoisonnées, et des dizaines d’entre elles ont été transportées dans des centres médicaux le 15 avril.

Le ministre de la santé nie l’empoisonnement des élèves

Malgré les preuves évidentes d’empoisonnement, le ministre de la santé du régime, Bahram Ainullahi, a refusé de reconnaître le problème. Il a déclaré : “Nous avons décidé de parler de ‘mauvaise santé’ des étudiantes parce qu’il n’y avait pas de preuve solide de leur empoisonnement”.

Setayesh Darugheh, 16 ans, Erfaneh Honar, 19 ans

Faux aveux et torture

En outre, les services de sécurité ont fait pression sur les étudiantes pour qu’elles avouent faussement avoir empoisonné leurs camarades de classe.

Trois jeunes femmes, Setayesh Darugheh, 16 ans, Erfaneh Honar, 19 ans, et Setayesh Amiri, 17 ans, ont été arrêtées et poussées à avouer qu’elles étaient impliquées dans l’empoisonnement d’écoles à Larestan, dans la province de Fars.

Milad Manzarian, athlète et ingénieur en construction

Un autre jeune homme, Alireza Bagheri, a également été arrêté pour le même motif. Dans un autre cas encore, Milad Manzarian, athlète et ingénieur en construction, a été arrêté et brutalement torturé pour lui faire faire de faux aveux.

La situation est profondément troublante et il est essentiel que la communauté internationale en prenne conscience et agisse pour protéger les droits et la sécurité des étudiants iraniens.

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