Niloufar Hamedi et Elaheh Mohammadi font l’objet de nouvelles accusations

Niloufar Hamedi et Elaheh Mohammadi font l'objet de nouvelles accusations

Le bureau du procureur public et révolutionnaire de Téhéran a retenu de nouvelles charges contre Niloufar Hamedi et Elaheh Mohammadi

Les deux journalistes ont été libérés de la prison d’Evin le dimanche 14 janvier 2024, moyennant une caution temporaire de 10 milliards de tomans.

Le bureau du procureur de Téhéran les a accusées de ne pas s’être couvertes les cheveux à leur sortie de prison.

Niloufar Hamedi et Elaheh Mohammadi ont été accueillies par des dizaines d’amis et de parents heureux après avoir passé près de 16 mois en prison.

Niloufar Hamedi, photojournaliste au journal Shargh, a pris et publié la première photo de Mahsa Amini dans le coma à l’hôpital. Elaheh Mohammadi, journaliste au journal Ham-Mihan, a publié un reportage sur les funérailles de Mahsa et une interview de son père.

Niloufar Hamedi a été arrêtée le 22 septembre 2022 et Elaheh Mohammadi le 29 septembre.

Niloufar Hamedi et Elaheh Mohammadi ont été détenues dans la sinistre prison de Qarchak et transférées à la prison d’Evin le 1er mai 2023.

La 15e chambre du tribunal révolutionnaire de Téhéran a condamné Niloufar Hamedi à 13 ans de prison et Elaheh Mohammadi à 12 ans. C’est le notoire juge Salavati qui a prononcé les verdicts.

Niloufar Hamedi a été condamné à 7 ans de prison pour “collaboration avec le gouvernement hostile des États-Unis”, à 5 ans pour “rassemblement et collusion en vue de commettre des crimes contre la sécurité nationale” et à 1 an pour “propagande contre la République islamique d’Iran”.

Elaheh Mohammadi a été condamné à 6 ans de prison pour “collaboration avec le gouvernement hostile des États-Unis”, 5 ans pour “rassemblement et collusion en vue de commettre des crimes contre la sécurité nationale” et 1 an pour “propagande contre la République islamique d’Iran”.

Le père d’Elaheh et la mère de Niloufar les serrent contre eux après leur libération

Les deux journalistes ont également été condamnés à des peines supplémentaires, dont 2 ans d’interdiction d’adhésion à des partis, des groupes et des groupes politiques, d’activité dans le cyberespace, dans les médias et dans la presse.

Si les verdicts sont confirmés, Niloufar Hamedi et Elaheh Mohammadi devront purger respectivement 7 et 6 ans de prison.

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