L’écrivaine Sedigheh Vasmaghi interdite de quitter l’Iran à l’aéroport

L’écrivaine Sedigheh Vasmaghi interdite de quitter l’Iran à l’aéroport

CNRI France – Sedigheh Vasmaghi, écrivaine et poète iranienne, a été interdite de quitter le pays. Sedigheh Vasmaghi en a été informée à l’aéroport lors de son départ pour un séminaire le samedi 21 septembre 2019.

Le tribunal révolutionnaire de Téhéran avait condamné Sedigheh Vasmaghi à cinq ans de prison en octobre 2017, pour “propagande contre l’Etat”. En novembre, elle avait été temporairement libérée sous caution, mais en avril 2018, sa peine avait été suspendue par la Cour d’appel.

 

Une étudiant militante condamné à la prison et au fouet

La 36e chambre de la Cour d’appel de Téhéran a confirmé la peine préliminaire prononcée à l’encontre d’une étudiante de l’université de Téhéran, Parisa Rafi’i.

Le tribunal révolutionnaire de Téhéran avait auparavant condamné Parisa Rafi’i à 7 ans de prison et 74 coups de fouet, lui avait interdit de quitter le territoire pendant deux ans et d’adhérer à un parti ou un groupe officiel et autorisé par le régime, les autres étant interdits.

Une source proche de cette étudiante activiste a déclaré qu’elle avait été maltraitée durant toute la durée de sa détention. Elle a été envoyée à un test de virginité, menacée d’exécution, brutalisée et ils lui ont arraché les ongles. Elle a été privée de tous ses droits légaux parce qu’elle n’a pas coopéré avec ses interrogateurs.

 

Peines lourdes pour des adeptes d’autres religions

Le 22 septembre 2019, le tribunal révolutionnaire de Téhéran a condamné une femme bahaïe à cinq ans de prison pour sa croyance en la foi bahaïe.

Samin Maqsoudi,
Kiana Rezvani and Kimia Mostafavi

Le tribunal de Kerman a condamné deux autres bahaïes résidant à Kerman, Kiana Rezvani et Kimia Mostafavi, à six ans de prison chacune.

Kiana Rezvani avait déjà été privée d’admission à l’université en 2016, bien qu’elle ait réussi le concours d’entrée, en raison de sa foi bahaïe.

 

Statut des prisonnières politiques

Guiti Pourfazel, Shahla Entesari et Shahla Jahanbine ont été transférées dans le quartier des femmes de la prison d’Evine après un mois de détention dans la sinistre prison de Qarchak. Les trois femmes avaient été arrêtées en août 2019 par des agents du ministère du Renseignement et emmenées dans des lieux inconnus.

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