CNRI Femmes – Negar Siyah-Mansouri, membre des unités de résistance et partisane de l’OMPI, a perdu la vie en aidant les personnes atteintes par le coronavirus en Iran.
L’Organisation des Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI/MEK) a annoncé que plusieurs membres des unités de résistance et des partisans de l’OMPI, qui avaient volé au secours des personnes contaminées, figurent parmi les victimes du coronavirus à Karadj et à Sorkh-e Hessar.
Le 10 mars 2020, l’Organisation des Moudjahidines du peuple d’Iran a annoncé que le bilan des morts dans la province d’Alborz s’élevait à 120 victimes. Le régime des mollahs avait annoncé tardivement l’état d’alerte rouge dans la province d’Alborz, un jour plus tôt, le 9 mars 2020.
Mercredi soir, le 11 mars 2020, le bilan des morts dans 149 villes des 31 provinces d’Iran dépassait les 3 300.
Khamenei a transformé la ville de Qom en un champ de bataille parce qu’il voulait assurer une participation élevée à l’anniversaire de la révolution du 11 février et à la farce électorale du 21 février. Le nombre de morts dans la ville a maintenant dépassé les 500, les corps étant stockés dans des morgues. Néanmoins, les agents du régime continuent de menacer et d’intimider la population.
Le 9 mars 2020, Ali Mozzafari, le chef du pouvoir judiciaire de la ville de Qom, a menacé ceux qui publiaient les chiffres réels des victimes du coronavirus. Mozzafari a averti que toute personne publiant des chiffres non officiels fera l’objet de poursuites judiciaires.
Il a déclaré qu’une infirmière avait été arrêtée pour avoir « fourni de faux chiffres sur le nombre de morts à Qom », et qu’un jeune religieux avait été détenu pour avoir diffusé un clip du centre mortuaire de Qom. Aghakhani a ajouté : « La police d’Internet surveille les médias sociaux et la presse écrite dans la province tous les jours et heure par heure. »
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a déclaré à ce sujet : La population opprimée de Qom subit actuellement une calamité et une pression à multiples facettes. Alors qu’aucun représentant du gouvernement n’ose même visiter la ville et que des religieux se sont échappés de Qom, des médecins, des infirmières et du personnel médical dévoués travaillent dans des conditions désastreuses. Les patients et les hôpitaux se voient refuser un minimum de moyens. Et maintenant, ils doivent tolérer les insultes, les insinuations, les menaces et les arrestations du régime des mollahs. »