La médecin Shirine Rouhani-Rad succombe au coronavirus en Iran

Le personnel médical première victime dans la lutte contre le coronavirus en Iran en raison de la mauvaise gestion du régime qui laisse les gens sans défense

La médecin Shirine Rouhani-Rad succombe au coronavirus en Iran

La Dr Shirine Rouhani-Rad, médecin généraliste de l’hôpital Shohada à Pakdasht, a succombé au coronavirus.

Elle était l’un des médecins de Pakdacht et avait été transportée à l’hôpital Massih-Daneshvari de Téhéran après que son état se soit détérioré. Elle est morte le dernier jour de l’année iranienne (le 19 mars) au service de ses compatriotes dans la lutte contre le coronavirus. (TV News agency – 19 mars 2020)

Concernant les statistiques de mortalité du personnel infirmier en Iran, Mohammad Sharifi Moghaddam, secrétaire général de la maison des infirmières, a reconnu la crise et déclaré : “Le taux élevé de mortalité des infirmières dû au coronavirus reflète l’inadéquation des autorités sanitaires du pays, en particulier du service auxiliaire des infirmières au ministère de la Santé et du système de soins infirmiers. Les mesures nécessaires ne sont pas prévues pour préserver leur santé. De la pénurie de masques, gants, blouses et autres équipements à la pénurie de personnel qui oblige les infirmières à s’occuper d’un plus grand nombre de patients atteints du coronavirus dans les hôpitaux. » (Site Salamat News – 18 mars 2020)

La Résistance iranienne a annoncé le 18 mars 2020 que le nombre de victimes de la catastrophe du coronavirus dans 196 villes d’Iran a dépassé les 6 400.

Le nombre de victimes à Qom est de 790, à Téhéran 800, Gilan 763, Ispahan 620, Khorasan 581, Mazandaran 530, Golestan 393, Khuzestan 207 et Hamedan 204 et il faut y ajouter les décès dans les autres provinces.

 

Alors que Rohani ose la comparaison entre Téhéran à Londres, Berlin et Paris, en inversant la situation, Alireza Zali, responsable des opérations de lutte contre le coronavirus à Téhéran, a déclaré : « Les responsables n’ont pas une image correcte de nos hôpitaux. Ils ne pourraient se rendre compte de la profondeur de la crise que s’ils voyaient le nombre de patients hospitalisés et le nombre de ceux dans un état critique. »

Les informations de la ville de Qom indiquent que, contrairement à la propagande du régime, le nombre de victimes a tendance à augmenter. Les morgues sont surchargées, les gens maudissent ouvertement Khamenei (le guide suprême du régime) et lui reprochent leur situation. De nombreux mollahs ont fui Qom où l’épidémie a commencé.

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