CNRI Femmes – Shahrbanou Jafari est une autre infirmière dévouée qui a perdu la vie à cause du coronavirus après avoir travaillé dur pour soigner ses concitoyens au centre médical et sanitaire du village de Ziaz, dans la province de Guilan. Après avoir contracté la maladie, l’infirmière dévouée a été hospitalisée à l’hôpital Amini de Langroud où elle est morte.
Par ailleurs, le directeur des relations publiques de la faculté des sciences médicales de Tabriz a annoncé que 90 membres du personnel médical de la province de l’Azerbaïdjan oriental ont été infectés.
De plus, 40 membres du personnel et des infirmières d’un hôpital de Saqqez ont été testés positifs au coronavirus.
Environ 80 % du personnel infirmier en Iran sont des femmes qui sont en première ligne de cette crise pour lutter contre la maladie COVID-19.
Abdulreza Fazel, président de l’université des sciences médicales de la province de Golestan, a déclaré le 28 mars : « Au total, 350 membres du personnel médical de la province de Golestan ont été diagnostiqués comme souffrant d’une maladie respiratoire aiguë suspectée d’être le coronavirus. Six médecins sont dans un état critique. »
Le 5 avril 2020, un groupe d’infirmières de l’hôpital Imam Reza de Machad a manifesté parce que leurs équipements de protection individuelle et leurs masques ne sont pas conformes aux normes.
La Résistance iranienne a annoncé qu’à partir de mardi soir, 7 avril 2020, le nombre de décès dus aux coronavirus en Iran a dépassé les 20 400 dans 245 villes du pays.
Le même jour, le porte-parole du ministère de la Santé a déclaré qu’aucune des villes en Iran n’était “blanche” (sans virus), mais le président des mollahs, Hassan Rohani, a annoncé que des bureaux et des institutions économiques seraient bientôt ouverts. Certains bureaux ont déjà commencé leurs activités depuis le 4 avril.
Rohani a déclaré : « Les entreprises des autres provinces reprendront leur travail le 11 avril, et à Téhéran le 18 avril. »
Le gouvernement ne cherche pas à assumer sa responsabilité de fournir les besoins de base des citoyens puisqu’elle est incapable de gérer la situation de crise sanitaire. Ainsi, sans penser à la sécurité et à la santé des personnes, Rohani met fin à la période de confinement.
Rohani a également annoncé que pour trois millions de familles des « secteurs pauvres et défavorisés, nous avons envisagé quatre paquets de soutien de 200.000 à 600.000 tomans [équivalent à 11 à 33 euros]. »
Ce n’est qu’une fraction des centaines de milliards de dollars que possèdent les organisations contrôlées par Khamenei.
Faut-il rappeler que le parlement des mollahs vient juste d’allouer 200 millions de dollars à la force terroriste Qods. (Le quotidien Arman, 6 avril 2020)