Dans les régions pauvres, les enfants iraniens privés d’Internet, sont privés d’école

Dans les régions pauvres, les enfants iraniens privés d'Internet, sont privés d’école

CNRI Femmes – Dans les régions sans accès à Internet, les enfants iraniens sont contraints d’abandonner l’école à la suite des fermetures d’établissements scolaires déclenchées par la pandémie de coronavirus.

Dans la province du Sistan-Baloutchistan – parmi les plus pauvres du pays – le système éducatif présente plus de défaillances que dans d’autres régions. Elles sont amplifiées par une mauvaise gestion des autorités locales.

L’accès des enfants iraniens à l’éducation en ligne est un problème important dans cette province et les nouveaux frais de scolarité pour les cours en ligne ont aggravé le problème depuis la fermeture des établissements scolaires.

Dans la province du Sistan-Baloutchistan, en particulier dans les zones rurales, l’enseignement en ligne est particulièrement difficile parce que les élèves sont à des niveaux différents.

Avant l’épidémie de coronavirus, de nombreuses élèves de la région étaient contraintes d’abandonner l’école en raison des longs trajets entre leur village et les écoles les plus proches. Aujourd’hui, cependant, les frais de scolarité pour l’enseignement en ligne sont une autre raison pour laquelle les enfants iraniennes abandonnent l’école.

Parmi les problèmes critiques liés à l’accès à l’internet dans ces régions, citons les mauvaises connexions et la faible largeur de bande. En fait, la bande passante n’est pas suffisante pour que les élèves puissent télécharger ne serait-ce qu’une vidéo éducative.

Dans différentes régions du Sistan-Baloutchistan, pour les habitants à faible revenu, qui peuvent à peine gagner de quoi survivre, les forfaits Internet sont un luxe impossible (Agence ROKNA – 29 avril 2020).

En raison de l’épidémie de coronavirus, il est devenu beaucoup plus difficile d’étudier dans les écoles publiques et privées. De nombreux enfants iraniens issus de familles défavorisées ne peuvent pas étudier dans ces conditions. Les enfants qui sont contraints d’abandonner leurs études subiront un préjudice social.

Par ailleurs, les lycéens de la province du Khorassan du Nord doivent se rendre au sommet des collines pour accéder à Internet, simplement pour télécharger leurs cours.

Dans la ville de Saqqez, seuls 12 enfants d’une classe de 30 élèves peuvent utiliser le téléphone de leurs parents pour accéder aux cours en ligne (quotidien Shahrvand – 13 avril 2020).

Dans les villes autour de Téhéran, les élèves ne peuvent pas recevoir d’enseignement en ligne en raison de la mauvaise qualité de leurs téléphones portables.

Les enfants iraniens manquent l’école dans de nombreuses villes. Le manque d’accès à l’apprentissage en ligne ne prive pas seulement les élèves de leur éducation, il provoque également une grande anxiété.

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