Rapport mensuel – Avril 2020

Rapport mensuel - Avril 2020

Rapport mensuel – Avril 2020

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Les infirmières en première ligne face à la montée du COVID-19 en Iran

La crise sanitaire dans les prisons et l’inaction du régime

Comme l’ont souligné le Secrétaire général des Nations unies et la directrice exécutive d’ONU Femmes fin mars, la pandémie COVID-19 “exacerbe l’inégalité entre les sexes” et “soumet les femmes à un stress considérable”.

La directrice exécutive d’ONU Femmes a également indiqué que “la majorité des travailleurs de la santé sont des femmes et cela les expose aux risques les plus élevés”. La plupart d’entre elles sont également des parents et des soignantes pour leur famille. Elles continuent à porter la charge des soins, qui est déjà disproportionnée en temps normal”.

C’est exactement le cas des infirmières et des autres travailleurs de la santé en Iran, dont la majorité sont des femmes.

Trois mois après l’apparition du coronavirus en Iran, le nombre de cas positifs est toujours en augmentation. Les rapports obtenus par la Résistance iranienne indiquent que le nombre de décès dus au COVID-19 s’élève à près de 40.000 au moment de la publication de ce mensuel.

Le régime iranien dissimulant la vérité et dissimulant l’ampleur des infections, ce sont les travailleurs de la santé en Iran qui font les frais de l’épidémie.

De même, dans les prisons, le régime profite de l’épidémie pour sévir davantage contre les prisonniers, les enfermant dans des conditions extrêmement insalubres et surpeuplées sans leur fournir un minimum d’équipement de protection et d’hygiène.

Ce sont les sujets que nous allons présenter dans l’étude de ce mois-ci sur les conditions des femmes en Iran.

Les infirmières et les soignants sont épuisés

Même avant l’apparition du coronavirus, l’Iran se situait bien en dessous des normes internationales avec une grave pénurie de médecins, d’infirmières et de personnel médical. Actuellement, les hôpitaux iraniens sont à la limite de leurs capacités, et l’ensemble des infirmières et des médecins sont épuisés.

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