Une jeune femme condamnée à perdre la vue dans le nord-est de l’Iran

Une jeune femme condamnée à perdre la vue dans le nord-est de l'Iran

CNRI Femmes – Une jeune femme iranienne a été condamnée à se faire aveugler dans le nord-est de l’Iran. Identifiée comme F.M., la femme de 30 ans a été jugée par la 5ème section du tribunal pénal de la province de Khorassan-Razavi.

Selon la décision du tribunal, elle doit perdre ses deux yeux, mais ses orbites doivent rester intactes.

Ce n’est pas la première fois que le régime des mollahs prononce des peines inhumaines.  Les punitions cruelles et inhumaines sont institutionnalisées dans les lois des mollahs. Les articles 269 à 293 du troisième livre de leur code pénal décrivent toutes les conditions de la loi du Talion.

 

Cette punition montre la brutalité du système judiciaire iranien.  L’application de châtiments cruels et inhumains n’est pas une justice. Comme la lapidation, l’amputation et la flagellation, l’aveuglement est une forme de châtiment corporel interdite par le droit international. Ces châtiments ne doivent être appliqués en aucune circonstance.

En tant que partie au Pacte international relatif aux droits civils et politiques, l’Iran est légalement tenu d’interdire la torture et les autres peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants.

Le code réglementaire iranien pour l’application des châtiments corporels tels que l’amputation exige la présence d’un médecin pour l’évaluation et l’exécution de la peine. Ceci est en violation directe des directives éthiques et du droit international des droits de l’homme, qui interdisent expressément l’implication du personnel de santé dans la torture et autres mauvais traitements.

Les punitions cruelles, comme l’aveuglement forcé, sont indiciblement inhumaines et oppressives.

La Convention des Nations unies contre la torture et les peines ou traitements inhumains ou dégradants est une directive internationale sur les droits de l’homme visant à prévenir la torture et les autres peines ou traitements inhumains ou dégradants. À ce jour, 159 pays ont adhéré à la convention, mais la République islamique d’Iran n’en fait pas partie.

 

 

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