À l’occasion de la Journée internationale des infirmières, une infirmière meurt en Iran

À l'occasion de la Journée internationale des infirmières, une infirmière meurt en Iran

CNRI Femmes – Pour la Journée internationale des infirmières, une infirmière dévouée du nom de Zahra (Behnaz) Mostaedi est décédée à l’hôpital Labafinejad de Téhéran. Cette infirmière de 42 ans a été foudroyée par un arrêt cardiaque dû à la pression du travail.

Behnaz Mostaedi travaillait dans l’unité de soins intensifs de l’hôpital, s’occupant des patients atteints de coronavirus 24 heures sur 24. Elle est morte dans l’exercice de ses fonctions, rapporte l’agence de presse Naja le 13 mai 2020.

Dans la province du Khouzistan, une autre infirmière, Zahra Absalan, est tombée au sol après s’être évanouie en raison d’une fatigue excessive. Elle supervisait le laboratoire à Hamidiyeh et travaillait à jeun enpériode de Ramadan.

Après avoir mené des dizaines de tests de dépistage de coronavirus, elle s’est évanouie à cause de la chaleur, provoquée par l’épaisse tenue de protection qu’elle portait.

À l’occasion de la Journée internationale des infirmières, Zahra Absalan a publié sa photo sur les médias sociaux et a écrit : « Nos collègues passent des moments difficiles (…) Le port de vêtements (de protection), de lunettes, de gants et de masques a augmenté la pression sur nos collègues de la santé » (Agence Sobh-e Sahel – 13 mai 2020).

Zahra Absalan

En attendant, le nombre de patients et de victimes de coronavirus en Iran augmente après la le déconfinement prématuré.

Tout le personnel du centre de santé de Vali-e-Asr, dans le village de Maniohi à Abadan, a contracté le Covid-19.

Le personnel de ce centre de santé comprend trois médecins et cinq infirmières. Le centre de santé a été fermé et les patients ont été invités à se rendre dans un autre centre.

Selon un témoin, la scène a été très pénible à voir. Une jeune infirmière a été très bouleversée lorsqu’elle a appris qu’elle avait été infectée par le coronavirus. Une autre infirmière a courageusement saisi un commandant des forces de sécurité de l’État qui se trouvait sur les lieux et lui a ordonné de partir.

« Tout ce personnel est en train de mourir parce que les autorités ont été négligentes. J’ai trois enfants, et si je contracte le virus, soyez assurés que je vous le transmettrai, car vous avez tourmenté les gens », lui a-t-elle jeté.

Les responsables de la sécurité du centre de santé ont interdit aux gens de filmer ou de prendre des photos.

Maniohi est un village du district d’Arvandkenar et l’un des villages les plus critiques d’Abadan.

 

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