Un tribunal de Chiraz condamne trois bahaïes à de lourdes peines de prison

Un tribunal de Chiraz condamne trois bahaïes à de lourdes peines de prison

CNRI Femmes – Trois femmes bahaïes ont été condamnées à de lourdes peines de prison par un tribunal de Chiraz le 10 mai 2020. Ces femmes bahaïes risquent de contracter le Coronavirus en prison en Iran.

Le tribunal révolutionnaire de Chiraz a condamné Bahareh Ghaderi, Nora Pourmoradian et Niloufar Hakimi à la prison pour leurs convictions religieuses.

Bahareh Ghaderi et Nora Pourmoradian ont été condamnées à six ans chacune, et Niloufar Hakimi à huit ans. Niloufar Hakimi avait aussi auparavant été condamnée à cinq ans de prison par un tribunal de Chiraz.

Par ailleurs, Elaheh Samizadeh et Soudabeh Haghighat, qui vivent à Chiraz, ont été condamnés à six ans chacune. Depuis le début de la nouvelle année iranienne, plusieurs bahaïs ont été condamnés à des peines de prison en Iran.

Le 20 avril 2020, le tribunal de Birjand a condamné six bahaïes – Atieh Salehi, Farzaneh Dimi, Nasrin Ghadiri, Banafsheh Mokhtari, Arezoo Mohammadi et Roya Maleki – à un total de 36 ans de prison en raison de leur foi.

Alors que la crise du Covid-19 menace de plus en plus la vie des prisonniers dans tout le pays, les tribunaux iraniens continuent de prononcer des peines de prison pour les femmes pour diverses raisons, notamment leurs croyances religieuses.

Le régime en Iran considère les Bahaïs comme des hérétiques qui n’ont pas de religion. Selon les groupes de défense des droits, les autorités arrêtent régulièrement des membres de la communauté minoritaire bahaïe, estimée à 300 000 personnes, pour avoir exprimé ou pratiqué leurs croyances.

Bien que l’article 23 de la Constitution des mollahs stipule que « personne ne peut être molesté ou pris à partie simplement pour ses croyances », les adeptes de cette foi se voient refuser de nombreux droits fondamentaux, y compris l’accès à l’éducation, à l’emploi et aux fonctions politiques.

La dictature religieuse en Iran a accusé à plusieurs reprises les bahaïs détenus d’infractions liées à la sécurité nationale sans avancer la moindre preuves.

 

 

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