La peine de mort en Iran sous la dictature misogyne des mollahs

La peine de mort en Iran sous la dictature misogyne des mollahs

Le 10 octobre est la Journée mondiale contre la peine de mort. Plus de 140 pays ont accepté d’abolir la peine de mort, selon Amnesty International. Le régime iranien détient cependant le record mondial des exécutions de femmes et le taux d’exécution le plus élevé par habitant. La peine de mort en Iran est le moyen de survie du régime clérical.

Au cours des 7 années de mandat de Rohani, plus de 4300 personnes ont été exécutées en Iran. Parmi ces victimes, 108 étaient des femmes, et au moins 38 étaient des mineurs accusés.

Parmi les raisons de l’exécution de femmes en Iran, on trouve la prévalence généralisée de la violence domestique, la privation du droit au divorce, la pauvreté et les mariages précoces forcés. Les femmes vulnérables sont, en fait, victimes d’avoir défendu leurs droits fondamentaux et leur dignité humaine.

À cet égard, le rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme en Iran, Javaid Rehman, a déclaré dans son rapport à l’Assemblée générale de 2020 : Le rapporteur spécial est préoccupé par le nombre élevé d’exécutions en République islamique d’Iran et par l’application de la peine de mort dans des cas équivalant à une privation arbitraire de la vie. Le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et la Convention relative aux droits de l’enfant interdisent en termes absolus l’imposition de la peine de mort pour des crimes commis par des personnes âgées de moins de 18 ans au moment de l’infraction présumée. Néanmoins, en vertu de la loi iranienne, la peine de mort peut être imposée à des filles de 9 ans à peine et à des garçons de 15 ans lunaires pour des qisas (châtiment en nature) ou des hudud (crimes pour lesquels des peines sont prescrites et fixées), tels que l’homicide et l’adultère.

Les femmes, militantes pour l’abolition de la peine de mort en Iran

La peine de mort viole les troisième et cinquième principes de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Cette peine, synonyme de mise à mort légale d’êtres humains par les gouvernements, est à la fois une violation du “droit à la vie” représenté par le troisième principe et une violation du cinquième principe, qui stipule que “Nul ne sera soumis à la torture ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants”.

De nombreuses militantes ont été condamnées à de longues peines de prison pour avoir demandé l’abolition de la peine de mort en Iran. Les prisonnières politiques ont souvent demandé depuis l’intérieur de la prison l’annulation de cette peine inhumaine.

Maryam Akbari Monfared, ainsi que Golrokh Ebrahimi Iraee et Atena Daemi, ont été confrontées à une affaire fabriquée de toutes pièces par le ministère du renseignement en septembre 2018 après avoir protesté contre l’exécution de trois prisonniers politiques kurdes.

La prisonnière politique Atena Daemi a déclaré : “Quel honneur de recevoir une peine de prison supplémentaire pour mon opposition à la peine de mort et pour avoir défendu une vie humaine”.

Non aux exécutions, non à la dictature religieuse

Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), a déclaré dans un discours le 18 septembre 2020 : “Si Khamenei devait arrêter les exécutions, il perdrait le contrôle de la situation et les soulèvements qui couvent dans les profondeurs de la société iranienne éclateraient et renverseraient le fascisme religieux des mollahs. Le coronavirus est le plus puissant allié des mollahs ; L’emprisonnement et les exécutions sont leurs instruments de pouvoir les plus essentiels, et le Corps des pasdarans est la machine à tuer la plus fiable pour soutenir leur pouvoir. ”

Elle avait précédemment déclaré dans un discours à la conférence de la Journée mondiale contre la peine de mort le 10 octobre 2015 : “L’existence et le règne de ce régime dépendent des exécutions parce que sans exécutions, comment et par quels moyens les mollahs pourraient-ils priver les gens de leurs libertés et au contraire intensifier la répression, l’intimidation et toutes sortes de restrictions dans les aspects les plus privés de la vie des gens ? »

Mme Radjavi avait ajouté : « La Résistance iranienne appelle depuis des années à l’abolition de la peine de mort et à la fin de la torture et de toutes les formes de violation des droits en Iran. Notre plan est de raviver l’amitié, la conciliation et la tolérance. Notre plan pour l’avenir est de mettre fin aux décrets religieux des mollahs. Nous rejetons le code pénal inhumain et les autres lois abusives de ce régime. Nous pensons que le châtiment est une loi inhumaine. Nous prônons des lois basées sur le pardon, la compassion et l’humanité. »

En cette Journée mondiale contre la peine de mort, la commission des Femmes du CNRI salue les défenseurs de l’abolition de la peine de mort en Iran et loue leurs efforts pour parvenir à la liberté.

La commission des Femmes du CNRI appelle également la communauté internationale à contraindre le régime iranien à mettre fin à son utilisation généralisée de la peine de mort en Iran, en particulier contre les femmes, et à annuler tous les décrets y afférents.  

La commission des Femmes du CNRI appelle en outre la communauté internationale à accorder une plus grande attention à la situation déplorable des femmes dans le couloir de la mort en Iran.

Exit mobile version