Des inondations soudaines dévastent 12 provinces iraniennes

Des inondations soudaines dévastent 12 provinces iraniennes

Des inondations soudaines dévastent 12 provinces iraniennes

CNRI Femmes – De fortes inondations ont dévasté 12 provinces iraniennes, conséquence de l’inaction du régime clérical et de la destruction des infrastructures du pays.

Le 8 décembre 2020, les inondations ont englouti au moins 12 provinces iraniennes, dont celles de Khouzistan, Fars, Ispahan, Yazd, Kerman, Bouchehr, Lorestan, Chahar-Mahal-Bakhtiari, Hormozgan, Guilan, et Sistan-Baloutchistan, et ont infligé de lourds dégâts aux habitants. Au moins 55 millions de personnes ont été touchées par les crues soudaines.

Les maisons sont immergées. Les femmes et les enfants sont allés sur les toits en l’absence de tout abri dans le froid de l’automne et en pleine pandémie.

Les médias officiels n’ont fait état que de 9 morts à cause des inondations. Au moins 7 ont perdu la vie dans les provinces de Bouchehr et d’Hormozgan. Deux femmes se seraient noyées dans les inondations de Bouchehr (sud de l’Iran). Un grand nombre de personnes sont portées disparues.

Le pont de Kalkal, construction très importante et stratégique, a été complètement noyé sous les eaux, déconnectant les trois provinces de Fars, Bouchehr et Khouzistan.

La province de Bouchehr a été le plus durement touchée par les inondations. Quelque 8 000 habitations ont été endommagées. Les deux tiers de la ville de Vahdatieh sont immergés. La plupart des gens ont pris place sur les toits, craignant pour leur vie.

Dans la province du Khouzistan, le port dit de l’Imam et la ville de Chamran ont subi le plus de dommages. Quelque 20 à 30 % des unités résidentielles du port de l’Imam doivent être réparées ou reconstruites. Au total, 8 000 unités résidentielles ont également été endommagées au Khouzistan. 

Quatorze villes de la province de Fars sont submergées. Certaines sont exactement les mêmes que celles qui avaient été inondées au printemps 2019. Plus d’un an et demi après, les autorités provinciales n’ont rien fait pour réparer les dégâts et empêcher d’autres destructions.

Le 8 décembre, le quotidien public Ressalat a rapporté que l’eau et les eaux usées coulent dans les rues, créant des conditions sanitaires épouvantables pendant la pandémie.

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