Mise à jour sur les conditions de détention des prisonnières politiques en Iran

Mise à jour sur les conditions de détention des prisonnières politiques en Iran

Mise à jour sur les conditions de détention des prisonnières politiques en Iran

CNRI Femmes – Voici une mise à jour sur les conditions des prisonnières politiques Maryam Akbari Monfared, Atena Daemi et Somayyeh Kargar.

Deux mois après le transfert violent de Maryam Akbari Monfared à la prison de Semnan, elle subit toujours de sévères restrictions.

Mme Akbari Monfared est la seule prisonnière politique dans le quartier des femmes de la prison de Semnan. Sa détention dans cette prison viole le principe de séparation des crimes.

Les autorités de la prison de Zanjan ne lui permettent pas de contacter sa famille par elle-même. Un agent doit l’accompagner lors de son appel, qu’elle doit effectuer depuis le bureau de l’agent de sécurité de cette prison. Elle n’a pas non plus accès aux journaux ni à aucun matériel de lecture.

Cette mère de trois filles est en prison depuis 11 ans, sans un seul jour de permission de sortie.

Le régime clérical a exécuté la sœur et le frère de Maryam Akbari pendant du massacre des prisonniers politiques en 1988. Ils ont exécuté deux de ses frères lors d’exécutions massives au début des années 1980.

Pendant ce temps, Atena Daemi reste dans le quartier des femmes de la prison de Lakan à Racht, où les conditions sanitaires sont horribles pendant la pandémie. Ses parents, qui lui ont récemment rendu visite, ont exprimé leur inquiétude sur son état de santé.

Atena Daemi souffre déjà de diverses maladies, dont l’engourdissement de ses membres, une infection rénale, un déséquilibre hormonal, et on la soupçonne d’avoir une sclérose en plaques et un cancer.

Les autorités judiciaires ont fixé une caution de 500 millions de tomans pour la libération temporaire de Sommayeh Kargar, détenue à la prison de Qarchak. Cependant, sa famille n’a pas les moyens de payer cette caution et elle reste toujours dans la prison de Qarchak.

Somayyeh Kargar, étudiante diplômée en philosophie de l’université de Tabriz, a été détenue dans le quartier 209 de la prison d’Evine pendant plus de deux mois. Cette détenue kurde souffre d’une maladie oculaire rare, et sa vue s’est sérieusement affaiblie. Les autorités pénitentiaires l’ont privée de l’accès à ses médicaments et à son traitement médical.

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