Le ministère du Renseignement fait pression sur Maryam Akbari Monfared

Le ministère du Renseignement fait pression sur Maryam Akbari Monfared

Le ministère du Renseignement fait pression sur Maryam Akbari Monfared

CNRI Femmes – Selon des informations émanant de la prison centrale de Semnan, le ministère du Renseignement en Iran fait pression sur la prisonnière politique Maryam Akbari Monfared.

Le ministère du Renseignement a envoyé Mme Akbari Monfared en exil à la prison de Semnan le 9 mars 2021. Elle est détenue dans une salle de 4 mètres carrés parmi des détenues de droit commun, principalement des toxicomanes. Le ministère suit directement son cas et a interdit aux autorités de la prison de Semnan d’accéder à la moindre de ses demandes.

Dans le cadre de ses mesures les plus récentes visant à faire pression sur Maryam Akbari Monfared, le ministère du Renseignement ne lui permet pas de sortir de sa cellule pour prendre l’air. Il a également déconseillé aux autres détenues de lui parler.

Le ministère a également réduit le temps de visite de Maryam à sa famille, qui fait un long voyage depuis Téhéran pour la voir.

La prisonnière politique Maryam Akbari Monfared est privée des droits les plus fondamentaux, notamment de l’accès aux journaux, aux soins médicaux et aux autorisations de sortie de prison.

Mme Akbari Monfared dispose d’un temps très limité pour passer ses appels quotidiens depuis le bureau de la sécurité de la prison et en présence d’un gardien.

Sa détention dans le service général viole le principe de la séparation des délits.

Maryam Akbari Monfared a trois filles et purge sa 12e année de prison. Elle a été arrêtée le 31 décembre 2009, après le formidable soulèvement du 27 décembre de la même année qui a ébranlé les piliers du régime. En juin 2010, le tribunal révolutionnaire de Téhéran l’a condamné « guerre contre Dieu » à 15 ans de prison pour « appartenance à l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran », l’opposition démocratique, une accusation passible de la peine de mort et récusée par Mme Akbari. Elle est en prison sans un seul jour de sortie depuis son arrestation. Elle souffre d’un dysfonctionnement de la thyroïde et de rhumatismes articulaires.

La sœur et le frère de Maryam Akbari ont été exécutés lors du massacre des prisonniers politiques à l’été 1988. Deux autres de ses frères ont été exécutés lors des exécutions de masse du début des années 1980.

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