Une militante syndicale est convoquée pour purger sa peine en prison.

Une militante syndicale est convoquée pour purger sa peine en prison.

CNRI Femmes – Le Bureau d’exécution des peines du 33e district du Tribunal public et révolutionnaire de Téhéran a convoqué Mme Parvine Mohammadi, une militante syndicale, pour qu’elle se présente et purge sa peine d’un an de prison.

Le Syndicat libre des travailleurs iraniens a annoncé la nouvelle le 7 décembre 2021.

Mme Mohammadi est tenue de se présenter à cette section dans les cinq jours pour purger sa peine.

Parvine Mohammadi, une militante syndicale, est accusée de diffuser de la “propagande contre l’État” pour avoir parlé de revendications à un rassemblement de retraités et avoir donné une interview sur l’incendie du bâtiment Plasco.

Parvine Mohammadi a déjà été arrêtée et condamnée pour ses activités pacifiques de défense des droits des travailleurs.

Parvine Mohammadi, la vice-présidente du Syndicat libre des travailleurs iraniens, a été arrêtée le 29 janvier 2019 et emprisonnée à la prison d’Evine jusqu’en mars, date à laquelle elle a été libérée sous caution.

Elle a été de nouveau arrêtée par les forces de sécurité lors d’une cérémonie à l’occasion de la Journée internationale du travail qui s’est tenue dans le parc Jahan Nama situé sur l’autoroute Téhéran-Karaj le 26 avril 2019, et condamnée à un an de prison pour “propagande contre l’État.” Le 7 décembre 2019, elle a été emmenée à la prison de Kachoui à Karadj pour purger sa peine parmi les prisonniers de droit commun. Elle a été libérée en avril 2020.

Mme Mohammadi a publié plusieurs lettres ouvertes dénonçant les politiques du régime iranien contre les intérêts des travailleurs iraniens.

Dans une lettre ouverte de janvier 2019, elle a écrit : ” Honte aux dirigeants qui ont répondu par des arrestations et des emprisonnements aux 38 jours de cris des travailleurs de l’acier d’Ahwaz qui réclamaient leurs droits. Ces travailleurs ont crié leur douleur tous les jours dans les rues. Leur gorge est devenue si douloureuse qu’ils ont pleuré pour leurs droits.”

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