La directrice de la prison Soghra Khodadadi, prive Zahra Safa’i de soins médicaux urgents

La directrice de la prison Soghra Khodadadi, prive Zahra Safa’i de soins médicaux urgents

La directrice de la prison Soghra Khodadadi, prive Zahra Safa’i de soins médicaux urgents

CNRI Femmes – La directrice de la prison de Qarchak, Soghra Khodadadi, a privé la prisonnière politique Zahra Safa’i d’un traitement dans un hôpital municipal pour ses problèmes cardiaques.

Les autorités de la prison de Qarchak n’ont pas permis à Mme Safa’i de recevoir un traitement médical malgré les instructions du médecin et les demandes répétées de sa famille.

Zahra Safa’i est dans un état de santé alarmant à la prison de Qarchak depuis février. Néanmoins, son traitement s’est heurté à de nombreux obstacles.

La prisonnière politique Zahra Safa’i a subi une crise cardiaque fin août. Huit jours après sa crise cardiaque, elle a été envoyée dans un hôpital civil pour y subir une opération et une angiographie. À l’hôpital, elle a eu les mains et les pieds enchaînés au lit. Elle a donc refusé de rester à l’hôpital et a été renvoyée en prison sans traitement.

Après son opération du cœur, elle a besoin de recevoir régulièrement la visite d’un médecin, ce dont elle est privée. Elle souffre également d’une forte rage de dents. Sa famille a accepté de payer tous les frais. Pourtant, les autorités pénitentiaires ne l’autorisent pas à consulter un dentiste en dehors de l’hôpital.

Soghra Khodadadi et les autres autorités pénitentiaires justifient ces deux mois d’entraves en disant qu’elles prévoient de la transférer au pénitencier du Grand Téhéran, également connu sous le nom de Fashafouyeh, une prison notoire située dans les environs de Téhéran.

Qui est Soghra Khodadadi ?

Le 7 décembre 2021, le département du Trésor des États-Unis a imposé des sanctions à plusieurs institutions et personnes en Iran en rapport avec de graves violations des droits humains et des actes de répression visant des civils innocents, des opposants politiques et des manifestants pacifiques.

Selon le communiqué de presse du département du Trésor américain, “Soghra Khodadadi, l’actuelle directrice de la prison pour femmes de Qarchak, est responsable d’avoir donné l’ordre et participé directement à une attaque violente le 13 décembre 2020 contre des prisonnières d’opinion du quartier 8 avec au moins 20 autres gardiens. Selon des informations accessibles au public, les gardiens de prison ont battu ces prisonnières d’opinion avec des matraques et des pistolets paralysants. Khodadadi a ordonné cette attaque en représailles à l’exercice par les prisonnières de leur droit à la liberté d’expression.

“Khodadadi est inscrit sur la liste du Département d’État et désigné par l’OFAC conformément à la section 106 du CAATSA. La prison de Qarchak a été publiquement identifiée comme responsable de certaines violations flagrantes des droits humains en vertu de CAATSA en 2019 et désignée en 2020.”

La vie de Zahra Safa’i est en danger à la prison de Qarchak.

On pense que Soghra Khodadadi a l’intention de tuer Zahra Safa’i en lui refusant un traitement médical.

Les forces de sécurité ont arrêté Zahra Safa’i à Téhéran le 24 février 2020. Elles ont également arrêté sa fille, Parastou Mo’ini. Elles ont ensuite été transférées au centre de détention du ministère du Renseignement (quartier 209 de la prison d’Evine). Zahra Safa’i et Parastou Mo’ini ont été transférées à la prison de Qarchak au début du mois de mars 2020.

Zahra Safa’i a été attaquée à plusieurs reprises par des détenues engagées par les autorités de la prison de Qarchak. Sa vie est en grave danger car cette prisonnière politique est détenue parmi des prisonnières condamnées pour des crimes violents, en violation du principe de séparation des différentes catégories de crimes.

La prisonnière politique Zahra Safa’i a subi un accident cardiaque le 27 octobre 2020, après avoir été harcelée et intimidée par les autorités pénitentiaires.

Le 2 novembre 2020, Mme Safa’i et Golrokh Iraee ont été menacées de mort par une détenue de droit commun. Cette femme, engagée et provoquée par la directrice de la prison de Qarchak, les a attaquées et menacées de les tuer. Les détenues sont étroitement limitées dans leurs déplacements au sein de la prison de Qarchak. L’entrée de la délinquante violente dans le quartier où sont détenues plusieurs prisonnières politiques indique un plan intentionnel.

Mme Safa’i a également été frappée à la tête à coups de matraque lors d’un raid violent le 13 décembre 2020, lorsque 20 gardiens de prison ont fait irruption dans le quartier 8 et ont brutalisé toutes les prisonnières politiques.

Exit mobile version