Les prisonnières politiques de Qarchak se douchent à l’eau froide

Les prisonnières politiques de Qarchak se douchent à l'eau froide

Les prisonnières politiques de Qarchak se douchent à l’eau froide

CNRI Femmes – Les autorités ont coupé l’eau chaude aux prisonnières politiques de Qarchak, les obligeant à prendre des douches froides. Les autorités pénitentiaires ne leur fournissent pas d’eau chaude afin d’accroître la pression exercée sur elles.

Ces femmes résistantes sont également privées des installations minimales pour préparer la nourriture. Elles ne peuvent même pas faire bouillir un œuf.

Selon des sources fiables, les prisonnières politiques de Qarchak éprouvent d’énormes difficultés à cause du manque d’eau chaude dans le froid glacial de l’hiver. En outre, la pression de l’eau est très faible.

Les agents de la prison de Qarchak ne coupent l’eau des autres sections que pendant une demi-heure tous les quelques jours pour fournir un peu d’eau tiède aux prisonnières politiques.

Le manque d’eau chaude dans le froid de l’hiver a provoqué diverses maladies chez les détenues. L’état de santé dans cette prison est déplorable.

Marzieh Farsi, une prisonnière politique de Qarchak, souffre de rhumatismes en raison des mauvaises conditions de détention et du froid et s’est vu refuser des soins médicaux. Mme Farsi est incarcérée malgré son cancer.

Les autorités de la prison de Qarchak ont promis à plusieurs reprises aux détenues de leur fournir des installations de cuisine, mais elles ne l’ont pas fait jusqu’à présent. Les détenues devaient recevoir une plaque chauffante. Elles doivent manger de la nourriture de mauvaise qualité en prison. La seule autre nourriture à leur disposition est constituée de conserves ou d’aliments prêts à consommer vendus à des prix très élevés dans le magasin de la prison.

Les responsables de la prison de Qarchak sont indifférents à ces conditions inhumaines, malgré les protestations répétées des prisonnières politiques. Plus précisément, Soghra Khodadadi, la directrice de la prison de Qarchak, est une des causes importantes des pression sur les prisonnières politiques. Elle ne prête pas la moindre attention à leurs protestations. Elle ne satisfait aucune de leurs demandes légales.

Soghra Khodadadi et huit autres personnes, dont Leila Vaseghi, ont été inscrites sur une liste noire le 7 décembre 2021 par le département du Trésor américain.

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