Les autorités de la prison d’Ilam provoquent le passage à tabac de Khadijeh Mehdipour

Les autorités de la prison d'Ilam provoquent le passage à tabac de Khadijeh Mehdipour

Les autorités de la prison d’Ilam provoquent le passage à tabac de Khadijeh Mehdipour

CNRI Femmes – Incitées par les autorités de la prison d’Ilam, dans l’ouest de l’Iran, des prisonnières condamnées pour des délits violents ont battu la prisonnière politique Khadijeh Mehdipour.

Le 10 février 2022, trois prisonnières violentes ont insulté et agressé la prisonnière politique Khadijeh Mehdipour. À la suite de cette attaque, Khadijeh Mehdipour a été blessée à l’œil. Les trois détenues engagées par les autorités de la prison d’Ilam l’ont menacée de continuer à la harceler.

Khadijeh Mehdipour a été battue alors qu’on lui refusait tout traitement médical malgré des maux de tête répétés et un point noir dans l’œil.

Le 5 janvier 2022, les autorités l’ont envoyée dans un hôpital public, où elle a reçu des lunettes et des gouttes pour les yeux. Les autorités de la prison d’Ilam ont toutefois refusé de lui fournir les médicaments essentiels qu’elle avait terminés et ne lui ont pas remis les médicaments fournis par sa famille.

Des agents de renseignements pasdarans ont arrêté Khadijeh Mehdipour il y a trois mois, le 10 octobre 2021. Deux jours plus tard, ils ont transféré Mme Mehdipour, 34 ans et résidente d’Ivan-e Gharb, à la prison centrale d’Ilam. Elle y est détenue depuis, en violation du principe de la séparation des délits.

Cette prisonnière politique avait déjà été arrêtée une fois le 3 octobre 2020, pour ses activités sur les médias sociaux. Elle avait été condamnée à payer 3 millions de tomans en espèces.

Le tribunal révolutionnaire d’Ilam l’a jugée pour “propagande contre l’État” et ” insulte à Khomeiny et à Khamenei”, les précédents dirigeants suprêmes du régime et le dirigeant en exercice. Le tribunal lui a infligé une peine de 20 mois d’emprisonnement.

Selon la famille Mehdipour, Khadijeh, qui souffrait déjà de problèmes gastro-intestinaux, souffre actuellement de douleurs rénales en raison de sa détention dans de mauvaises conditions.

Lors d’un appel à son domicile, la prisonnière politique Khadijeh Mehdipour a expliqué à sa famille qu’elle était détenue dans le quartier de quarantaine depuis deux semaines. Elle souffre d’une infection des reins en raison de l’humidité des sols et des murs.

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