Un aperçu du quartier des femmes du centre correctionnel de Kermanchah

Un aperçu du quartier des femmes du centre correctionnel de Kermanchah

CNRI Femmes – Les détenues de la province de Kermanchah, qui se trouvaient auparavant à la prison de Dieselabad, ont été transférées au centre correctionnel de Kermanchah. Les responsables dee cette prison ont procédé à ce transfert en raison de l’agrandissement de la prison de Dieselabad, destinée aux hommes.

Le quartier des femmes du centre correctionnel de Kermanchah.

Plus de 150 prisonnières sont détenues dans le quartier des femmes du centre correctionnel de Kermanchah sans respecter le principe de la séparation des délits. Les détenues sont accusées d’homicide, de vol à main armée et de trafic de drogue.

Ce quartier se compose de cinq chambres, de plusieurs cellules d’isolement et d’une quarantaine. Le nombre de lits dans chaque salle n’est pas basé sur la capacité d’accueil. Par conséquent, de nombreuses femmes sont obligées de dormir à même le sol.

Ce quartier ne dispose que de quatre toilettes et douches. Les prisonnières doivent également laver leurs vêtements et leur vaisselle dans les lavabos.

En raison des restrictions, certaines prisonnières utilisent l’espace entre les lits comme toilettes, ce qui accroît la pollution et la puanteur dans le quartier. Le manque de ventilation malgré la forte population, l’odeur des eaux usées et l’intensité des gaz ont rendu la vie des détenues très difficile. Elles souffrent de détresse respiratoire dans cet espace.

En raison du manque d’hygiène, l’incidence de la vermine, des souris, des lézards et des serpents, a augmenté, ce qui met en danger la sécurité et la santé physique et mentale des détenues. La présence de rats dans le quartier a également rendu les prisonnières furieuses.

Les jeunes sont détenues au même endroit que les prisonnières accusées de délits violents.

Absence de traitement médical

Le manque d’activité 24 heures sur 24 et l’absence de médecin généraliste à l’infirmerie de la prison font partie des problèmes auxquels les femmes sont confrontées au centre correctionnel de Kermanchah. Il n’y a qu’une seule sage-femme au dispensaire.

Si une prisonnière ait besoin de soins médicaux pour une quelconque douleur ou maladie après la fermeture de l’infirmerie. Dans ce cas, elle doit attendre la réouverture de l’infirmerie.

Une prisonnière a perdu la vie en raison du manque de soins médicaux.

Mauvaise qualité de la nourriture et de l’eau

Un autre problème pour les prisonnières est la qualité non standard de l’eau et de la nourriture.

Les repas ne sont pas distribués régulièrement. La ration alimentaire a été considérablement réduite, et les prisonnières souffrent souvent de la faim.

La quantité de viande rouge et de poulet est maigre dans l’alimentation. Seuls deux poulets sont alloués pour 50 à 60 personnes. Le riz à moitié cuit et donné avec quelques morceaux de pommes de terre. On voit souvent du sable et parfois des plumes de pigeon dans la nourriture des détenues.

Le Bureau des prisons a mentionné un budget insuffisant comme raison de la réduction des rations.

Mauvais traitements

La directrice du quartier des femmes du centre correctionnel de Kermanchah est une nommée Forough Amiri. Elle fait partie des autorités pénitentiaires qui harcèlent les détenues.

Plusieurs détenues se sont plaintes de traitements violents et d’abus de la part des autorités carcérales, en particulier des gardiennes Soraya Seif et Hajar Karani.

Selon les détenues, si une prisonnière proteste contre les conditions déplorables de la prison, elle s’expose à un procès intenté par Leila Hassanifar, l’inspectrice de la prison pour femmes de Kermanchah. Yalda Tirandaz est également responsable du département culturel (inquisition) de la prison.

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