CNRI Femmes – Hasti Amiri, étudiante à l’université Allameh Tabataba’i de Téhéran, a été condamnée à un an de prison. Parallèlement, les forces de sécurité de Yazd, dans le centre de l’Iran, ont arrêté Pardis Rab’i, étudiante en génétique à l’université Kharazmi.
Hasti Amiri, étudiante en droit à l’université Allameh Tabataba’i
Le tribunal révolutionnaire de Téhéran a condamné Hasti Amiri à un an de prison.
Hasti Amiri est étudiante en master de droit à l’université Allameh Tabataba’i. Elle a été accusée d’activités de propagande contre l’État. Elle a également été condamnée à des peines supplémentaires, dont la confiscation de son téléphone portable, l’interdiction d’appartenir à des groupes politiques et sociaux, tant dans le cyberespace que sur le terrain, et l’interdiction de participer à des rassemblements d’étudiants pendant deux ans.
Selon son avocat, Amir Raïssian, la police de la sécurité publique a fait une descente au domicile de Mme Amiri le 3 janvier 2022. En raison de son absence, ils ont toutefois informé verbalement sa famille qu’elle devait se présenter à la branche 2 du bureau du procureur d’Evine le 8 janvier 2022.
Raïssian a ajouté que ses activités sur les droits des femmes à l’université et ses messages dans le cyberespace concernant le droit à la vie et la peine de mort font partie des charges retenues contre elle.
Pardis Rabi’i, étudiante de l’université Kharazmi
Les forces de sécurité ont arrêté Pardis Rabi’i le vendredi 11 mars 2022 et l’ont emmenée dans un lieu inconnu, ont annoncé les conseils des syndicats étudiants.
Pardis Rabi’i, 23 ans, est étudiante en génétique et vit à Yazd. Elle est une militante des droits des femmes qui travaille sur les crimes d’honneur. Elle était occupée à compiler une encyclopédie complète sur les femmes a été victimes de la tradition, de la charia et des crimes d’honneur en Iran.