Un homme a mis le feu à sa jeune sœur, Zahra Azizi Ghomsheh, dans l’un des villages de Kermanchah, dans l’ouest de l’Iran.
L’incident s’est produit le 6 mai 2022, dans le village de Ghomsheh, dans le district de Mahidacht de Kermanchah. Esmael Azizi Ghomsheh a mis le feu à sa sœur car il la soupçonnait d’avoir une relation avec un autre homme. Zahra Azizi Ghomsheh a succombé à ses brûlures.
Esmael a ensuite tiré et tué l’homme soupçonné d’avoir une liaison avec sa sœur, le père de l’homme et un autre membre de leur famille. Il s’est ensuite suicidé et s’est donné la mort.
Les trois hommes tués ont été identifiés comme étant Sajjad, Jaafar et Amir Azizi Ghomsheii.
Zahra Azizi Ghomsheh et les quatre hommes ont été enterrés au cimetière Ferdows Garden de Kermanchah le 8 mai 2022.
Les agences de presse kurdes, dont HENGAW, ont indiqué qu’elles ne pouvaient pas publier les détails en raison de l’extrême violence des photos !
Les crimes d’honneur en Iran se répètent chaque jour et chaque semaine
La nouvelle de deux crimes d’honneur, le 23 avril 2022, a de nouveau heurté la conscience du peuple iranien. Les deux jeunes mariées assassinées par leurs maris ont été identifiées comme étant Zahra Zeinalpour, 21 ans, et Shiva, 16 ans.
Début avril, les médias d’État iraniens ont également fait état de deux autres crimes d’honneur. Sara (Razieh) Shadifar, 33 ans, a été assassinée par son frère à Amol, dans le nord de l’Iran. L’autre était Zinat Mazidi, une jeune femme de 20 ans dont le père l’a tuée.
La violence contre les femmes est l’une des violations des droits de l’Homme les plus répandues dans le monde. Cependant, elle n’a pas été criminalisée en Iran. Les lois du régime iranien ne sont pas sévères pour punir le meurtrier. Non seulement elles ne punissent pas le meurtrier, mais elles lui accordent des privilèges en tant que propriétaire du sang.