Fariba Kamalabadi et Mahvash Sabet deux responsables de la communauté bahaïe de nouveau arrêtées à Téhéran

Fariba Kamalabadi et Mahvash Sabet deux responsables de la communauté bahaïe de nouveau arrêtés à Téhéran

Fariba Kamalabadi et Mahvash Sabet deux responsables de la communauté bahaïe de nouveau arrêtées à Téhéran

Le CNRI condamne l’intensification de la répression du régime iranien à l’encontre des minorités religieuses au cours des dernières semaines

Fariba Kamalabadi et Mahvash Sabet, deux responsables de la communauté bahaïe en Iran, ont été arrêtées pour la deuxième fois le 31 juillet 2022. Des agents des services de sécurité se sont rendus à leur domicile à Téhéran et les ont emmenées dans un lieu non divulgué.

Des proches de Fariba Kamalabadi et Mahvash Sabet ont confirmé la nouvelle de leurs arrestations.

Des agents du ministère des Renseignements ont attaqué des maisons bahaïes dans neuf villes, dont Téhéran, Karaj, Qazvin, Chiraz, Mashad, Cari, Gonbad et Gorgan. Ils ont arrêté des dizaines de citoyens bahaïes, dont des femmes.

Le 2 août 2022, Mehboubeh Misaghian, une femme bahaïe

Par ailleurs, 14 étudiants bahaïes, dont des jeunes femmes, ont été interdits de participer à l’examen d’entrée national.

Démolition de maisons bahaïes dans le village de Rochankoh

La répression de la communauté bahaïe se poursuit. Dans un acte inhumain, le 2 août, des agents du gouvernement ont détruit des maisons bahaïes dans la province de Mazandaran, au nord de l’Iran. Beaucoup des résidents de ces maisons étaient des femmes âgées.

Deux cents agents des services des renseignements, des forces de la sécurité de l’État et des forces de gardes spéciales, assistés par le département de l’agriculture de Mazandaran, ont détruit les maisons des résidents bahaïe du village de Rochankoh à 6 heures du matin, le 2 août 2022. Les agents du régime ont ensuite bloqué les routes du village de Rochankoh et empêché les habitants d’entrer et de sortir du village. Ils ont également saisi les téléphones portables des villageois pour empêcher la population locale de diffuser la nouvelle.

Des témoins oculaires ont signalé la présence de 50 voitures de police, de deux chargeurs et d’un bus sur les lieux de la démolition des maisons des citoyens bahaïes.

Les forces de sécurité de l’État avaient déjà tenté de détruire quelques maisons dans ce village. Mais après avoir rasé trois maisons, les femmes du village les ont empêchés de poursuivre leur travail. Pour cette raison, les forces de sécurité de l’État et les agents des renseignements avaient cette fois-ci amené de nombreuses femmes.

La Commission pour la liberté des religions du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) a fermement condamné la destruction des maisons des citoyens bahaïes à Mazandaran. Il a également déclaré que la communauté internationale doit tenir le régime responsable de cette mesure inhumaine.

La Résistance iranienne a également fermement condamné les attaques du ministère des Renseignements contre la communauté bahaïe, l’arrestation d’un groupe d’entre eux ces derniers jours et semaines, et l’intensification des mesures répressives contre cette minorité religieuse en Iran.

La dictature religieuse au pouvoir en Iran, engluée dans des crises nationales et internationales et incapable de faire face à des protestations généralisées, a trouvé le seul moyen d’intensifier la répression et de multiplier les exécutions, en particulier celles des femmes.

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