Une femme non identifiée exécutée dans la prison de Boroujerd, dans l’ouest de l’Iran

Une femme non identifiée exécutée dans la prison de Boroujerd, dans l'ouest de l'Iran

Une femme non identifiée exécutée dans la prison de Boroujerd, dans l’ouest de l’Iran

Au moins 202 femmes exécutées en Iran depuis 2007

Une femme a été pendue à la prison de Boroujerd le jeudi 27 octobre 2022. La femme non identifiée était accusée de meurtre délibéré de son mari.

Il s’agit de la 202e exécution de femmes en Iran depuis 2007.

Le régime iranien exécute en moyenne 15 femmes par an, cependant, le nombre annuel de femmes exécutées a augmenté depuis l’arrivée au pouvoir d’Ebrahim Raïssi en août 2021.

Le régime iranien est le premier détenteur du record mondial d’exécutions par habitant. La Commission des femmes du Conseil national de la Résistance iranienne a rassemblé les noms de ces femmes dans une liste.

La Commission des femmes du Conseil national de la Résistance iranienne avait également indiqué précédemment que de nombreuses femmes exécutées par le régime des mollahs sont elles-mêmes victimes de violences domestiques à l’encontre des femmes et ont agi en état de légitime défense.

Le régime iranien utilise ouvertement la peine de mort comme une forme de punition. Dans de nombreux cas et de manière discriminatoire, cette peine est appliquée contre les minorités religieuses et ethniques, les dissidents politiques et les femmes.

En 2019, le régime des mollahs a pendu 16 femmes, parallèlement à l’augmentation de la répression et des exécutions en Iran. Rien qu’en décembre 2019, six femmes ont été exécutées par le régime dans diverses prisons iraniennes.

Le régime a également exécuté 18 femmes en 2021, dont sept du 22 novembre au 21 décembre 2021.

Au moins 24 femmes ont été exécutées en Iran depuis août 2021, date à laquelle Raïssi a pris ses fonctions.

De nombreuses femmes attendent actuellement d’être exécutées en prison. Certaines de ces femmes sont détenues dans la prison de Qarchak dans le couloir de la mort. Ces femmes sont pour la plupart des mères et ont plusieurs enfants.

La prisonnière politique Golrokh Ebrahimi Iraee a écrit dans une lettre du 27 juillet 2019 au sujet des femmes condamnées à mort pour meurtre : “En rencontrant des femmes condamnées pour meurtre, j’ai appris qu’un grand pourcentage d’entre elles avaient assassiné leur mari -instantanément ou sur la base d’un plan prémédité- après avoir été humiliées, insultées, battues et même torturées par eux pendant des années et parce qu’elles étaient privées de leur droit au divorce. Bien qu’elles se considèrent comme des criminelles, elles sont convaincues que si l’une de leurs demandes répétées de divorce avait été accordée, elles n’auraient pas commis un tel crime.”

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