Halte aux exécutions en Iran – une femme a été pendue à Ispahan

Ispahan

Halte aux exécutions en Iran – une femme a été pendue à Ispahan

Le régime clérical a pendu une autre femme à Ispahan.

Mowloud Mollazadeh a été pendue à la prison de Dastgerd, à Ispahan, à l’aube du samedi 3 décembre 2022.

Mowloud Mollazadeh était détenue depuis 2017 pour avoir assassiné son beau-père. Mercredi midi, elle a été transférée de la prison de Dowlatabad à Dastgerd pour la mise en œuvre de son verdict de mort. Elle a été détenue à l’isolement jusqu’à samedi matin, date à laquelle sa peine a été exécutée.

Mowloud Mollazadeh est la 203e femme à être exécutée en Iran depuis 2007.

Une femme non identifiée avait été pendue le 27 octobre dans la prison de Boroujerd.

Quelque 550 personnes ont été exécutées en Iran depuis janvier 2022, ce qui représente une multiplication par 1,5 par rapport aux 366 exécutions réalisées au cours de l’année 2021.

La communauté internationale et les agences des Nations unies chargées des droits de l’Homme doivent prendre des mesures pour mettre un terme à la spirale des exécutions en Iran.

Le régime iranien détient le record mondial d’exécutions de femmes

Le régime iranien détient le record mondial d’exécutions de femmes.

La Commission des femmes du Conseil national de la Résistance iranienne a rassemblé les noms de ces femmes dans une liste intitulée “Liste des femmes exécutées en Iran depuis 2007″.

Aucun gouvernement au monde n’a exécuté autant de femmes. Cette liste ne tient pas compte des dizaines de milliers de femmes exécutées en Iran pour des motifs politiques.

Le régime iranien est le premier détenteur du record mondial d’exécutions de femmes.

La Commission des femmes du CNRI a déjà mentionné que de nombreuses femmes exécutées par le régime des mollahs sont elles-mêmes victimes de violences domestiques à l’encontre des femmes et ont agi en état de légitime défense.

Une moyenne de 15 femmes exécutées en Iran par an

Le régime iranien utilise ouvertement la peine de mort comme une forme de punition. Dans de nombreux cas, les minorités religieuses et ethniques, les dissidents politiques et les femmes sont les cibles de la peine de mort de manière discriminatoire.

En 2019, le régime des mollahs a pendu 16 femmes, parallèlement à l’augmentation de la répression et des exécutions en Iran. Rien qu’en décembre 2019, six femmes ont été exécutées par le régime dans diverses prisons iraniennes.

Le régime a également exécuté 18 femmes en 2021, dont sept du 22 novembre au 21 décembre 2021.

Au moins 26 femmes ont été exécutées en Iran depuis août 2021, date à laquelle Raïssi a pris ses fonctions.

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