Empoisonnement d’étudiantes en Iran, l’horreur continue

Empoisonnement d'étudiantes en Iran, l'horreur continue

Empoisonnement d’étudiantes en Iran, l’horreur continue

Lundi 17 avril 2023, l’empoisonnement des étudiantes s’est poursuivi dans les villes de Karaj, Sanandaj, Gilan-e Gharb, Chiraz, Kermanchah, Divandarreh, Saqqez, Boukan, Dezfoul, Ourmia et Tabriz. De nombreuse élèves ont été envoyées dans des centres médicaux, et certaines d’entre elles sont en mauvais état.

Les écoles visées par les attaques chimiques au gaz toxique sont les suivantes :

École primaire Malekzadeh, Conservatoire Imam Jafar Sadeq et Mohammad Baqer – Karaj

Lycée Nasibeh – Sanandaj

Lycées Esmat et Khadijeh Kobra, 17 école moyenne Shahrivar et conservatoire Andisheh – Gilan-e Gharb

Lycée Aseman – Tabriz

Écoles Fajr et Esmat – Boukan

Lycée Mo’alem – Kermanchah

Lycée Umm-e Salmeh – Dezfoul

Lycée Hajar – Divandarreh

Lycée Molana – Ourmia

Lycée de Gaza – Saqqez

Lycée Parseh – Ispahan

Lycée Haj Tawhidi – Chiraz

Le dimanche 16 avril, les agents de Khamenei ont empoisonné des étudiantes dans les lycées Setayesh et Tolo à Téhéran, Soleimani à Karaj, Yas-e Nabi à Qazvin, Etrat à Islamchahr, Meraj à Ardabil, Taravat à Ourmia, Amanat à Babolsar, Naseri à Hersin, et dans des écoles à Baharestan, Téhéran. De nombreuses étudiantes ont été transférées dans des centres médicaux. À Ourmia seulement, plus de 40 élèves ont été emmenées à l’hôpital.

Le même jour, des étudiantes de la faculté des sciences sociales de l’université de Téhéran et de la faculté des sciences sociales de l’université Allameh ont organisé des rassemblements pour protester contre l’imposition du hijab obligatoire et l’empoisonnement d’étudiantes. Elles ont notamment scandé : “Les étudiantes sont empoisonnées, les enseignants sont empoisonnés” : “Les étudiantes sont empoisonnées, les enseignants sont en prison, mais ils poursuivent l’imposition du hijab”.

Le samedi 15 avril, les écoles Sherafat et Khadijeh Kobra de Sanandaj ont été la cible d’attaques chimiques, qui ont entraîné l’empoisonnement de 14 étudiantes et leur transfert à l’hôpital.

Le conservatoire de filles Mehr-e Parvin à Sarpol-e Zahab a également été la cible d’une attaque chimique et plus de 37 élèves ont été empoisonnées et transportées à l’hôpital. À l’école Mehr-e Parvin, des bonbonnes de gaz ont été lancées dans le bâtiment depuis le troisième étage, et la direction de l’école a empêché les élèves de partir pendant un certain temps en fermant les portes d’entrée et de sortie.

Lors de l’attaque chimique contre le lycée de filles Shafeii à Mahabad, plusieurs élèves ont été intoxiquées et transportées dans des centres médicaux, certaines d’entre elles étant dans un état grave. Des attaques chimiques ont également été signalées contre des écoles de filles à Ourmia, Izeh, Shahr-e Quds et Téhéran.

Les autorités iraniennes ne s’occupent pas de l’empoisonnement des étudiantes

Au cours des cinq derniers mois, les agents de Khamenei et des gardiens de la révolution (CGRI) ont continué d’empoisonner des étudiantes dans plus de 500 écoles de filles situées dans plus de 110 villes. Mais les institutions de sécurité, politiques et de propagande du régime des mollahs sont engagées dans le secret, la dissimulation et le mensonge sans trouver de solution.

Pershang Ranjbari, directrice du lycée pour filles de Meraj à Saqqez, a démissionné de son poste pour protester contre l’empoisonnement d’étudiantes et les attaques chimiques contre des écoles et l’absence d’identification des auteurs.

L’empoisonnement d’étudiantes est un crime odieux et systématique, perpétré sur ordre de Khamenei pour empêcher le déclenchement de manifestations. La commission des femmes du Conseil national de la Résistance iranienne appelle la communauté internationale à prendre des mesures immédiates pour mettre fin à cette tragédie humaine. La commission demande instamment à la commission d’enquête internationale des Nations unies de mener des investigations exhaustives et indépendantes.

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