Attaque violente contre des femmes détenues à la prison de Qarchak, 20 blessées

Attaque violente Les eaux usées de la prison de Qarchak débordent dans la cour et dans les salles

Le samedi 16 septembre 2023, à midi, les mercenaires de Khamenei ont lancé une attaque violente, ouvrant le feu sur des femmes sans défense détenues dans la prison de Qarchak. L’Organisation des Moudjahidines du Peuple Iranien (OMPI) a rapporté que cet incident déchirant a fait au moins 20 blessées parmi les détenues.

Ces femmes incarcérées dans une prison exclusivement réservée aux femmes s’étaient rassemblées pour commémorer le premier anniversaire de la mort tragique de Mahsa Amini et pour protester contre les conditions inhumaines qui règnent dans la prison. Ces revendications pacifiques ont tragiquement été accueillies par une descente brutale et non provoquée des gardiens de la prison. Les agents ont sans scrupule tiré avec des fusils à plomb sur les femmes qui manifestaient, blessant au moins 20 personnes, tandis qu’un grand nombre de prisonnières ont été blessées par les coups infligés par les agents.

À la suite de cette horrible attaque, de nombreux détenues ont été battues, retirées de force du quartier général et placées à l’isolement. La situation s’est aggravée au point que certaines parties de la prison ont pris feu et que l’incendie s’est ensuite propagé à plusieurs autres quartiers.

Il est essentiel de noter que la prison de Qarchak est située dans une zone isolée, ce qui rend extrêmement difficile pour les femmes incarcérées de demander de l’aide. Des témoins oculaires ont rapporté avoir vu de la fumée s’échapper de l’enceinte de la prison, accompagnée des échos inquiétants de coups de feu. La coupure des lignes téléphoniques a aggravé la situation, laissant le reste de la population dans l’ignorance et le flou quant aux détails de ces incidents alarmants.

Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne, a condamné sans équivoque ce raid impitoyable contre les femmes détenues à la prison de Qarchak. Elle a lancé un appel urgent aux instances internationales, notamment au Haut Commissaire des Nations unies aux droits de l’Homme, au Conseil des droits de l’Homme, au rapporteur spécial des Nations unies pour les droits de l’Homme en Iran, au rapporteur spécial des Nations unies sur la violence contre les femmes, et à toutes les autorités chargées de la protection des droits des femmes et des droits de l’homme. Mme Radjavi les a implorés de prendre des mesures immédiates pour sauver la vie des femmes détenues à la prison de Qarchak. En outre, elle a souligné le besoin urgent d’une mission d’enquête internationale pour visiter les prisons iraniennes, en particulier celles qui abritent des femmes et des prisonniers politiques.

La sinistre prison de Qarchak, à Varamin, est la seule prison iranienne réservée aux femmes. Elle est utilisée pour la détention des femmes condamnées pour des délits violents et comme lieu de détention interne pour les prisonnières politiques. Il n’y a pas de séparation des délits dans cette prison et les prisonnières politiques sont détenues avec les prisonniers de droit commun et des criminelles dangereuses. En un mot, les conditions de détention dans la prison de Qarchak sont épouvantables.

Également connue sous le nom de prison de Chahr-e Ray, la prison de Qarchak est un élevage industriel de poulets désaffecté situé dans une zone désertique de l’est de Téhéran, dont les conditions de détention sont bien inférieures aux normes internationales. Quelque 2 000 prisonnières sont détenues dans des conditions de surpopulation et d’insalubrité, sans accès à l’eau potable, à une nourriture décente, aux médicaments et à l’air frais.

Les plaintes les plus fréquentes concernent les sols souillés d’urine, le manque de ventilation, les installations sanitaires insuffisantes et sales, la prévalence de maladies contagieuses, la nourriture de mauvaise qualité contenant de petits morceaux de pierre et l’eau salée.

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