Des agents municipaux tuent une mère de 7 enfants et détruisent sa maison

Des agents municipaux tuent une mère de 7 enfants et détruisent sa maison

CNRI Femmes – Assieh Panahi, une femme de 58 ans originaire de Kermanchah, dasn l’ouest de l’Iran, est décédée après avoir été violemment battue par des agents municipaux. Cette femme au foyer, mère de sept enfants – quatre filles et trois fils – a succombé à une crise cardiaque après que les agents l’aient agressée avec un spray au poivre.

Les agents municipaux étaient venus chez Assieh Panahi, dans le 3e arrondissement de Kermanchah, le 19 mai 2020, pour démolir sa maison.

La municipalité a rasé au bulldozer son domicile nouvellement construit sous prétexte qu’elle n’avait pas eu de permis de construire. Cependant, les agents municipaux ne disposaient d’aucun document nécessaire pour mener la démolition.

Selon des témoins oculaires, Assieh Panahi a été battue par des agents municipaux en présence de la police.

Bien qu’elle ait crié « Je suis cardiaque – ne me pulvérisez pas de gaz », les agents municipaux ont traîné Assieh sur le sol et lui ont pulvérisé du gaz au visage.

La police a également battu la fille et la petite-fille d’Assieh ; sa fille avait les et les bras visiblement meurtris.

Les agents ont fait dégager Assieh bien qu’elle était blessée. Ils voulaient l’emmener dans un camp pour toxicomanes.

Cette femme sans défense est morte 40 minutes après avoir été battue par les agents.

La municipalité de Kermanchah a refusé d’accepter la responsabilité de la mort d’Assieh, prétendant qu’elle avait été arrêtée en dehors de la ville parce qu’elle était toxicomane.

Plus tôt en avril 2020, des miliciens du Bassidj à Khorramabad avaient attaqué le quartier défavorisé de Falak al-Din, détruisant 11 maisons.

Les forces répressives avaient attaqué et détruit des maisons de personnes à très faibles revenus dans la province de Khorramabad, dans l’ouest de l’Iran. Cette attaque a eu lieu dans le contexte de l’épidémie de coronavirus, qui a fait des milliers de victimes.

Le procureur de Khorramabad sans est pris au quartier déshérité de Falak-e-din et a détruits les habitations construites par des pauvres, rescapés des inondations.

Pendant la démolition, une femme âgée a été laissée sous les décombres, ce qui a aggravé son état physique.

À une époque où 80 % de la population du pays vit en dessous du seuil de pauvreté, et malgré le fait que la pandémie de coronavirus touche de manière disproportionnée les pauvres, les forces de sécurité en Iran démolissent les maisons des personnes à faible revenu, laissant impitoyablement les pauvres sans abri.

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