Iran : L’ONU condamne les violations des droits et exhorte à respecter les droits des femmes

Iran : L'ONU condamne les violations des droits et exhorte à respecter les droits des femmes

CNRI Femmes – L’ONU condamne les violations des droits en Iran et exhorte le régime à respecter les droits des femmes

L’Assemblée générale des Nations unies a adopté une résolution par 82 votes positifs le 16 décembre 2020, condamnant la violation grave et systématique des droits humains en Iran.

Il s’agit de la 67e résolution des Nations unies à condamner les violations des droits humains en Iran.

La présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), Mme Maryam Radjavi, a salué la résolution adoptée par la plus haute instance mondiale.

Elle a réaffirmé que les principaux auteurs des atrocités mentionnées dans cette résolution sont ceux qui ont été constamment impliqués dans des crimes contre l’humanité au cours de ces quatre dernières décennies, en particulier le massacre des prisonniers politiques en 1988, la répression brutale du soulèvement de novembre 2019 qui a fait plus de 1 500 morts parmi les manifestants et 12 000 arrestations.

Mme Radjavi a souligné que puisque le fascisme religieux au pouvoir en Iran ne prête pas la moindre attention aux résolutions de l’Assemblée générale de l’ONU, il est temps que le dossier des droits humains du régime iranien soit renvoyé devant le Conseil de sécurité de l’ONU et que les dirigeants du régime soient tenus responsables de quatre décennies de crimes contre l’humanité.

Section sur les droits des femmes

La résolution des Nations unies a vivement encouragé le régime iranien à éliminer, en droit et en pratique, toutes les formes de discrimination et autres violations des droits à l’égard des femmes et des filles, à prendre des mesures pour assurer la protection des femmes et des filles contre la violence et leur égalité de protection et d’accès à la justice, à s’attaquer à l’incidence inquiétante des mariages d’enfants, des mariages précoces et des mariages forcés, comme le recommande le Comité des droits de l’enfant, à promouvoir, soutenir et permettre la participation des femmes à la vie politique et aux autres processus décisionnels et, tout en reconnaissant le taux élevé de scolarisation des femmes à tous les niveaux de l’éducation, à lever les restrictions à l’égalité d’accès des femmes à tous les aspects de l’éducation et à l’égalité de participation des femmes au marché du travail et à tous les aspects de la vie économique, culturelle, sociale et politique, y compris la participation et la présence aux manifestations sportives.

La résolution a en outre appelé le régime à libérer les femmes défenseurs des droits humains emprisonnées pour avoir exercé leurs droits, y compris les droits à la liberté d’association et de réunion pacifique et le droit à la liberté d’expression et d’opinion, et à prendre des mesures appropriées, solides et pratiques pour protéger les femmes défenseurs des droits de l’homme et garantir leur pleine jouissance de tous leurs droits fondamentaux.

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