Appel à une rapporteuse spéciale de l’ONU à enquêter sur la situation de deux prisonnières politiques

Appel à une rapporteuse spéciale de l’ONU à enquêter sur la situation de deux prisonnières politiques

Appel à une rapporteuse spéciale de l’ONU à enquêter sur la situation de deux prisonnières politiques

Le secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne a publié un communiqué le 10 mars 2021 sur « l’éloignement forcé de la prisonnière politique Maryam Akbari Monfared à la prison de Semnan ». Le secrétariat du CNRI a appelé la Haut-commissaire des droits de l’homme de l’ONU à une action urgente pour faire libérer les prisonnières politiques. Le communiqué cite aussi Mme Maryam Radjavi, la présidente élue du CNRI, exhortant la rapporteuse spéciale de l’ONU sur les violences faites aux femmes à enquêter sur la situation et la santé de Maryam AKbari Monfared et Golrokh Ebrahimi Iraee.

Voici le texte du communiqué :

Le mardi 10 mars 2021, le régime clérical a soudain transféré la prisonnière politique Maryam Akbari Monfared de la prison d’Evine de Téhéran à celle de Semnan. Elle est emprisonnée depuis 12 ans. Pour empêcher le transfert forcé de Maryam Akbari, d’autres prisonnières ont protesté lorsqu’elles ont appris qu’elle était emmenée. Mais les gardiens cruels l’ont traînée de force violemment hors de sa cellule.

Maryam Akbari Monfared, dont trois frères et une sœur ont été exécutés par le régime clérical, a été arrêtée en décembre 2009 après le soulèvement de 2009 et condamnée à 15 ans de prison. Pendant ces années, elle n’a pas eu un seul jour de permission de sortie pour suivre un traitement médical nécessaire.

Alireza Akbari, membre des Moudjahidine du peuple (OMPI/MEK), a été exécuté en 1981. Gholamreza Akbari, également membre de l’OMPI, a été assassiné sous la torture en 1985. Abdolreza et Roghiyeh Akbari, membres de l’OMPI, ont été exécutés lors du massacre de 1988.

Le 24 janvier 2021, la prisonnière politique Golrokh Ebrahimi Iraee a été battue et emmenée de la prison Qarchak en banlieue de Téhéran à la prison d’Amol au nord de l’Iran.

A l’occasion de la Journée internationale des femmes, la Résistance iranienne condamne fermement l’exil forcé de Maryam Akbari Monfared et Golrokh Ebrahimi Iraee. Elle demande instamment à la Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme et aux organisations internationales de défense des droits humains d’agir d’urgence pour obtenir la libération immédiate de ces deux prisonnières politiques résilientes.

Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a souligné à plusieurs reprises la nécessité d’envoyer une mission d’enquête internationale inspecter les prisons du régime clérical et rencontrer les détenus, en particulier les prisonniers politiques, hommes et femmes. Mme Radjavi a exhorté la rapporteuse spéciale de l’ONU sur la violence contre les femmes à enquêter la situation et la santé de Maryam Akbari et Golrokh Ebrahimi Iraee.

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