Mahboubeh Farahzadi condamnée à une amende et interdite d’activités sociales pendant deux ans

Mahboubeh Farahzadi condamnée à une amende

Mahboubeh Farahzadi condamnée à une amende et interdite d’activités sociales pendant deux ans

CNRI Femmes – Le tribunal révolutionnaire de Téhéran a rendu un jugement en vertu duquel Mahboubeh Farahzadi est condamnée à une amende. Son téléphone portable sera confisqué et il lui est interdit de participer à des rassemblements et à des réunions pendant deux ans.

Le tribunal s’est réuni le mardi 12 octobre pour examiner les charges retenues contre Mme Farahzadi, militante des droits des enseignants et membre de l’association La Voix des femmes iraniennes (Neda-ye Zanan-e Iran).

Mme Farahzadi a été informée de la décision le 18 octobre. Elle doit payer 1,5 million de tomans d’amende en espèces.  

Les forces de sécurité ont fait irruption au domicile de Mme Farahzadi et l’ont arrêtée le 29 mai 2021. La 7e section du bureau des interrogatoires du procureur d’Evine l’a mise en accusation, a fixé une caution de 50 millions de tomans et l’a libérée temporairement quelques heures plus tard.

Mme Farahzadi a été convoquée à deux reprises, une fois le 19 mai et une autre fois le 30 septembre. Elle est notamment accusée de “propagande contre l’État et les institutions publiques”.

Arrestation d’autres membres de la Voix des femmes iraniennes

Les services de renseignement et les services judiciaires en Iran ont arrêté et relâché plusieurs membres de l’association Voix des femmes iraniennes et les ont accusés de “promotion de la corruption et de la prostitution”,   d'”association et collusion contre la sécurité nationale” et de “propagande contre l’État”.

La 2e branche du bureau du procureur d’Evine a convoqué Akram Nasirian et Nahid Shaqaqi le 4 septembre 2019. Quatre jours plus tard, le 8 septembre, lorsqu’elles se sont présentées, elles ont découvert que leur caution avait augmenté. Elles ont obtenu leur liberté temporaire en payant la caution.

Mmes Nasirian et Shaqaqi avaient été arrêtées en avril 2019 et détenues pendant un mois avant d’être libérées sous caution.

Mahboubeh Farahzadi, enseignante à la retraite et membre de l’association Voice of Iranian Women, a également été convoquée le 3 septembre 2019 au bureau du procureur d’Evine et y a été interrogée pendant plusieurs heures le 8 septembre 2019.

Une autre membre de l’Association Voix des femmes iraniennes, Maryam Mohammadi, a été arrêtée le 8 juillet 2019 à Garmsar et emmenée en isolement dans le quartier 209 du ministère du Renseignement à la prison d’Evine. Elle a été confinée pendant un mois à l’isolement, puis transférée dans le quartier des femmes. Mme Mohammadi a été prisonnière politique dans les années 80. Elle a été arrêtée en 1981 à l’âge de 14 ans et est restée en détention jusqu’en 1989. Elle a deux filles, âgées de 16 et 26 ans.

Esrin Derkaleh, une autre membre de l’association Voix des femmes iraniennes, a été arrêtée à Garmsar le 28 juillet 2019 et emmenée au quartier 209 de la prison d’Evine. Elle est née en 1983 et mère d’une jeune fille de 18 ans.

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