Le corps d’une femme découvert dans une rizière, un crime d’honneur commis par son frère

Le corps d’une femme découvert dans une rizière, un crime d'honneur commis par son frère

Le corps d’une femme découvert dans une rizière, un crime d’honneur commis par son frère

Le corps d’une femme a été découvert dans les rizières d’Amol au bout d’une vingtaine de jours.

Safdar Eslami, commandant de la police d’Amol, dans le nord de l’Iran, a confirmé la nouvelle de la découverte du corps d’une femme dans le village de Hosseinabad. Il a déclaré que le corps appartenait à une femme d’environ 30 ans.

Eslami a ajouté : “La femme a été assassinée il y a une vingtaine de jours par un de ses proches et enterrée dans les rizières du village de Hosseinabad.”

Certaines sources locales ont identifié la victime comme étant Sara (Razieh) Shadifar, 33 ans. Elle était mère de deux enfants et résidait dans ce village près de la grande ville d’Amol. Elles disent que son frère a tué Sara parce qu’elle voulait émigrer en Turquie après deux mariages malheureux.

Le spectacle du régime iranien donne le feu vert aux crimes d’honneur

Il ne se passe pas une semaine sans qu’une forme de crime d’honneur ne fasse la une des journaux. L’incapacité du régime clérical à châtier ces féminicides a conduit à une augmentation catastrophique des crimes d’honneur.

Les violences faites aux femmes sont considérée comme l’une des violations des droits humains les plus flagrantes au monde.

Les lois du régime iranien sont clémentes pour ces meurtriers. Généralement, parce que la loi considère le père comme le propriétaire du sang de son enfant, il ne reçoit pas de châtiment proportionnel pour le meurtre de sa fille. Les lois iraniennes donnent un permis de tuer, comme en témoigne le meurtre de Romina Ashrafi en mai 2020 et celui il y a peu de Mona Heydari.

L’augmentation catastrophique des crimes d’honneur en Iran est enracinée dans la misogynie et la culture patriarcale institutionnalisée dans les lois. Bien que le père, le frère ou le mari tienne le couteau, la faucille ou le fusil, les meurtres sont ancrés dans la vision médiévale du pouvoir en place. Les lois du régime clérical indiquent officiellement que les femmes sont des citoyens de second degré appartenant aux hommes.

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