Iran : Situation critique – déclaration du Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme

Le nombre croissant de morts lors des manifestations souligne la situation critique en Iran. Les autorités doivent répondre aux demandes de la population au lieu d'utiliser une force disproportionnée pour réprimer les manifestations. Les autorités sont priées de libérer toutes les personnes détenues et d'abandonner les charges retenues contre elles. Le porte-parole du Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Volker Türk, a prononcé sa déclaration à Genève, le 22 novembre 2022. Jeremy Laurence et Liz Throssell ont annoncé : Un nombre élevé de décès, dont des enfants Le cHaut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'Homme, Volker Türk, déclare que le nombre croissant de décès dus aux manifestations en Iran, dont ceux de deux enfants ce week-end, et le durcissement de la réponse des forces de sécurité, soulignent la situation critique dans le pays. Nous demandons instamment aux autorités de répondre aux demandes d'égalité, de dignité et de droits de la population, au lieu d'utiliser une force inutile ou disproportionnée pour réprimer les manifestations. L'absence d'obligation de rendre des comptes pour les violations flagrantes des droits de l'homme en Iran persiste et contribue aux griefs croissants. Depuis le début des manifestations nationales le 16 septembre, plus de 300 personnes ont été tuées, dont plus de 40 enfants. Deux garçons de 16 ans figuraient parmi les six personnes tuées au cours du week-end. Des manifestants ont été tués dans 25 des 31 provinces iraniennes, dont plus de 100 au Sistan et au Baloutchistan. Des sources officielles iraniennes ont également indiqué qu'un certain nombre de membres des forces de sécurité ont été tués depuis le début des manifestations. Selon ces sources, plus de 40 personnes ont été tuées dans des villes principalement kurdes au cours de la semaine écoulée. Un nombre important de forces de sécurité a également été déployé ces derniers jours. Dans la nuit, nous avons reçu des informations selon lesquelles les forces de sécurité ont répondu avec force aux manifestations dans plusieurs villes principalement kurdes, notamment Javanroud et Saqqez. Les corps ne sont pas remis aux familles Le refus apparent des autorités de remettre les corps des personnes tuées à leurs familles ou le fait de subordonner la remise des corps à la condition que les familles ne parlent pas aux médias ou acceptent de donner une fausse version des causes de la mort est particulièrement préoccupant. Au moins six condamnés à mort Des milliers de personnes ont été arrêtées dans tout le pays pour avoir participé à des manifestations pacifiques. Au moins six personnes liées à ces manifestations ont été condamnées à mort pour moharebeh ou "guerre contre Dieu", ou efsade felarz ou "corruption sur terre". Dans le même temps, un nombre croissant de personnes, dont des célébrités et des sportifs iraniens qui ont exprimé leur soutien aux manifestations, ont été convoquées ou arrêtées. Nous rappelons aux autorités iraniennes qu'en vertu du droit international relatif aux droits humains, elles ont l'obligation de respecter et de garantir les droits à la réunion pacifique et à la liberté d'expression. Nous demandons aux autorités de libérer toutes les personnes détenues en relation avec l'exercice de leurs droits, y compris le droit de réunion pacifique, et d'abandonner les charges retenues contre elles. Le Bureau appelle également les autorités iraniennes à imposer immédiatement un moratoire sur la peine de mort et à annuler les condamnations à mort prononcées pour des crimes qui ne sont pas qualifiés de crimes les plus graves au regard du droit international. Les sous-titres et les liens proviennent du site de la Commission des femmes du CNRI.

Iran : Situation critique – déclaration du Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme

Le nombre croissant de morts lors des manifestations souligne la situation critique en Iran.

Les autorités doivent répondre aux demandes de la population au lieu d’utiliser une force disproportionnée pour réprimer les manifestations.

Les autorités sont priées de libérer toutes les personnes détenues et d’abandonner les charges retenues contre elles.

Le porte-parole du Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk, a prononcé sa déclaration à Genève, le 22 novembre 2022. Jeremy Laurence et Liz Throssell ont annoncé :

Un nombre élevé de décès, dont des enfants

Le cHaut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme, Volker Türk, déclare que le nombre croissant de décès dus aux manifestations en Iran, dont ceux de deux enfants ce week-end, et le durcissement de la réponse des forces de sécurité, soulignent la situation critique dans le pays.

Nous demandons instamment aux autorités de répondre aux demandes d’égalité, de dignité et de droits de la population, au lieu d’utiliser une force inutile ou disproportionnée pour réprimer les manifestations. L’absence d’obligation de rendre des comptes pour les violations flagrantes des droits de l’homme en Iran persiste et contribue aux griefs croissants.

Depuis le début des manifestations nationales le 16 septembre, plus de 300 personnes ont été tuées, dont plus de 40 enfants. Deux garçons de 16 ans figuraient parmi les six personnes tuées au cours du week-end. Des manifestants ont été tués dans 25 des 31 provinces iraniennes, dont plus de 100 au Sistan et au Baloutchistan. Des sources officielles iraniennes ont également indiqué qu’un certain nombre de membres des forces de sécurité ont été tués depuis le début des manifestations.

Selon ces sources, plus de 40 personnes ont été tuées dans des villes principalement kurdes au cours de la semaine écoulée. Un nombre important de forces de sécurité a également été déployé ces derniers jours. Dans la nuit, nous avons reçu des informations selon lesquelles les forces de sécurité ont répondu avec force aux manifestations dans plusieurs villes principalement kurdes, notamment Javanroud et Saqqez.

Les corps ne sont pas remis aux familles

Le refus apparent des autorités de remettre les corps des personnes tuées à leurs familles ou le fait de subordonner la remise des corps à la condition que les familles ne parlent pas aux médias ou acceptent de donner une fausse version des causes de la mort est particulièrement préoccupant.

Au moins six condamnés à mort

Des milliers de personnes ont été arrêtées dans tout le pays pour avoir participé à des manifestations pacifiques. Au moins six personnes liées à ces manifestations ont été condamnées à mort pour moharebeh ou “guerre contre Dieu”, ou efsade felarz ou “corruption sur terre”.

Dans le même temps, un nombre croissant de personnes, dont des célébrités et des sportifs iraniens qui ont exprimé leur soutien aux manifestations, ont été convoquées ou arrêtées.

Nous rappelons aux autorités iraniennes qu’en vertu du droit international relatif aux droits humains, elles ont l’obligation de respecter et de garantir les droits à la réunion pacifique et à la liberté d’expression.

Nous demandons aux autorités de libérer toutes les personnes détenues en relation avec l’exercice de leurs droits, y compris le droit de réunion pacifique, et d’abandonner les charges retenues contre elles. Le Bureau appelle également les autorités iraniennes à imposer immédiatement un moratoire sur la peine de mort et à annuler les condamnations à mort prononcées pour des crimes qui ne sont pas qualifiés de crimes les plus graves au regard du droit international.

Les sous-titres et les liens proviennent du site de la Commission des femmes du CNRI.

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