La militante des droits de la femme Mojgan Keshavarz décrit les coups et les humiliations subis à Qarchak

La militante des droits de la femme Mojgan Keshavarz décrit les coups et les humiliations subis à Qarchak

La militante des droits de la femme Mojgan Keshavarz décrit les coups et les humiliations subis à Qarchak

La militante des droits de la femme Mojgan Keshavarz a révélé qu’au cours de sa détention en prison, elle a été soumise à des mauvais traitements contraires à l’éthique et a été battue par des agents pénitentiaires.

La militante des droits de la femme Mojgan Keshavarz a déclaré que les agents de la prison lui avaient ordonné de se déshabiller complètement pour qu’ils prennent des photos, et qu’ils l’avaient traitée de manière inappropriée et irrespectueuse. La violence inhumaine décrite par Mme Keshavarz a été partagée dans un fil de tweets.

Dans ces tweets, elle explique qu’après son arrestation et son transfert à la prison de Qarchak, les agents pénitentiaires présents dans la salle des caméras ont exigé qu’elle se déshabille pour prendre des photos. Mme Keshavarz a demandé la raison injustifiable de cette demande et les agents ont répondu qu’elle visait à susciter la peur chez les détenues.

La militante des droits de la femme Mojgan Keshavarz a ajouté que les agents avaient porté atteinte à sa dignité et à son intégrité en la forçant à se déshabiller. Elle a expliqué qu’à ce moment-là, elle avait placé ses mains sur son corps et que les agents lui avaient ordonné d’enlever ses mains et de s’asseoir les jambes ouvertes.

Mme Keshavarz a ajouté que les agents pénitentiaires ont inspecté ses parties intimes pour s’assurer qu’elle ne cachait pas un petit appareil mobile. Cet acte contraire à l’éthique et dégradant de la part des agents pénitentiaires démontre le niveau d’abus et de violence au sein de la prison de Qarchak.

La militante des droits des femmes Mojgan Keshavarz a été arrêtée en 2019 pour avoir participé à des manifestations contre le hijab obligatoire. Elle a été placée en détention après avoir distribué des fleurs aux femmes dans le métro à l’occasion de la Journée internationale de la femme. Elle a été condamnée à 12 ans et sept mois de prison.

Ce témoignage de Mojgan Keshavarz montre que les problèmes et les abus subis par les prisonnières politiques et civiles dans la prison de Qarchak persistent.

Au vu des preuves présentées par Mojgan Keshavarz et des témoignages similaires d’autres prisonnières, la communauté internationale, les organisations de défense des droits de l’homme et le rapporteur spécial des Nations unies sur les droits de l’Homme en Iran devraient prêter attention à cette question et prendre les mesures nécessaires pour protéger les droits de l’homme et assurer le bien-être des prisonnières de la prison de Qarchak.

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